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Commentaire de ZEN

sur Consommation d'électricité et d'énergies : irresponsabilité et incohérences


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ZEN ZEN 18 novembre 2009 11:49

Merci pour ce rappel
Irresponsabilité et incohérence, oui. Mais l’ouverture au privé pousse à l’excès , à la réduction des investissements et à l’absence de projet d’avenir...

C’est l’Europe libérale qui dicte sa loi

-Vers un démantèlement d’EDF et son entrée dans la sphère de la logique marchande-

-Les effets attendus de la commission Champsaur : à la vente virtuelle de centrales nucléaires à des concurrents, EDF continuant juste à en assurer l’exploitation et les risques.

-"A l’avenir, EDF n’aura plus le monopole du nucléaire en France. Ce que Nicolas Sarkozy avait déjà laissé entendre en indiquant que Suez-GDF était tout à fait habilité à construire le troisième EPR en France. Sans parler d’E.On, qui demande aussi à construire des centrales nucléaires en France puisque cela lui est interdit en Allemagne.
La suite ? C’est la Bourse qui donne en partie la réponse. Dès que le marché a appris l’intention du gouvernement, le cours d’EDF a flambé.
« (M.O.)

- »Il ne s’agit plus d’ouvrir la concurrence pour faire baisser les prix, mais d’élever les prix pour permettre la concurrence." (Marcel Boiteux, ex pdg d’EDF :Revue Futuribles de juin 2007)
_________L’Union européenne a décidé d’ouvrir le secteur de l’électricité à la concurrence et la dernière étape sera franchie en juillet 2007 en France. Mais la concurrence, qui est supposée entraîner une baisse des prix et une amélioration de la qualité des services, risque en l’espèce de n’entraîner aucun de ces bienfaits, affirme ici le président d’honneur d’Électricité de France (EDF).-D’abord, parce que les prix d’EDF étaient déjà très en-deçà des autres prix en vigueur en Europe grâce à la gestion très rigoureuse qui a été celle de l’entreprise depuis toujours, ce facteur jouant bien plus que celui tenant à la rente dont EDF bénéficierait, aux yeux de certains, en raison de son parc nucléaire. Ensuite, parce que la concurrence inévitablement rencontre des limites en raison, par exemple, des « monopoles naturels  » que constituent les réseaux.
Finalement, Marcel Boiteux, en s’appuyant sur l’expérience d’EDF, nous met en garde contre la foi trop aveugle accordée en l’espèce au libéralisme par les autorités de Bruxelles. Il montre, en effet ici, exemples à l’appui, combien il est naïf d’imaginer qu’en tout domaine l’optimum est spontanément atteint par l’économie pure de marché. Au passage, au demeurant, il s’explique sur le choix nucléaire fait par la France, les investissements consentis en la matière, rappelant que si EDF a bénéficié d’un certain soutien financier de l’État, la réciproque fut bien plus importante.


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