@Péripate
Les chrétiens d’orient sont arabes,allez donc demander à un chrétien palestinien ou Irakien ce qu’il pense du sionisme et de l’impérialisme qui ont saccagé leur existence,le monde arabe ne se traduit pas en terme d’opposition religieuse,calquer vos schémas mentaux sur ces parties du monde en dit long sur votre ignorance.Faut il vous rappelez que le FPLP organisation marxiste Léniniste du docteur Habache « El Hakim » le docteur des pauvres était un mouvement des plus intransigeants opposé à tout accord de paix avec Israel (Georges Habbache chrétien orthodoxe, waddy Haddade le chef des opérations extérieurs de cette organisation également chrétien orthodoxe)
Né le 2 août 1926 à Lydda (Palestine), Georges
Habache est issu d’une famille de commerçants chrétiens de rite grec
orthodoxe. En juillet 1948, durant la guerre de Palestine, sa famille
est expulsée de sa ville natale. Installé à Beyrouth, il poursuit à
l’université américaine des études de pédiatrie, qu’il achève en 1951.
Il est déjà très actif politiquement, mais ce n’est que l’année
suivante qu’il fonde le Mouvement des nationalistes arabes (MNA). A
partir de ce moment, sa vie se confond avec celle de son organisation.
http://blog.mondediplo.net/2008-01-27-Mort-de-George-Habache
Richard Labévières
La tuerie d’Ehden - Ou la malédiction des Arabes chrétiens
13 juin 1978 dans les montagnes du Liban Nord.
Depuis minuit, les
unités de combat Kataëb, le parti phalangiste de la famille Gémayel,
bouclent la région d’Ehden, un village de montagne au coeur du fief de
la famille Frangié. 4 heures du matin : un coup de canon donne le
signal de l’assaut. Maîtres d’oeuvre de « l’opération Cèdre », les
services secrets israéliens ont monté une opération secrète dans
l’opération : persuader Béchir Gémayel d’en confier le commandement à
Samir Geagea pour être sûrs d’atteindre les objectifs visés.
Le
député Tony Frangié, sa femme Véra et leur fille Jihane, trois ans,
sont assassinés. Vingt-huit villageois sont tués. En éliminant un
dirigeant chrétien de premier plan hostile à Israël, le Mossad vient
d’inventer le concept d’« assassinat ciblé ». Il offre ainsi le pouvoir
chrétien à Béchir Gémayel, portant à la présidence de la République
libanaise une famille qui lui est favorable et à travers laquelle
Tel-Aviv pourrait signer une paix séparée avec le Liban.
Inaugurant
une longue série de guerres interchrétiennes, la tuerie d’Ehden
resserre le « noeud maronite » entre les phalangistes alliés à Israël
et les Arabes chrétiens qui revendiquent leur pleine et entière
appartenance au monde arabe. Trente ans plus tard, le noeud n’est pas
desserré. Le général Aoun et Sleimane Frangié, le fils du député
assassiné, incarnent l’avenir des Arabes chrétiens. Leur combat
constitue un démenti au prétendu « choc des civilisations » qui
voudrait voir s’affronter l’Occident et l’Orient.