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Commentaire de Yanick Toutain

sur Marabout, bout d'ficelle : Chronique de la violence barbare sur Terre (1)


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Yanick Toutain Yanick Toutain 19 novembre 2009 21:00

Cela fait deux jours que la suite de ma chronique concernant le 17 novembre attend sa ... validation. Cette attente ridicule confine à la censure.
Pour en tester la réalité et - surtout - pour permettre l’information des lecteurs du N°1 qui seraient intéressés par la suite des ces « Marabout-ficelle » voici donc le texte numéro 2
===

Marabout, bout d’ficelle : Chronique de la violence barbare sur Terre. 17 novembre 2009 (2)


Mais c’est encore l’actualité de ce même mardi 17 novembre 2009 qui nous donne la clé de cette abjection barbare à mille kilomètres de ce qu’est le vrai libéralisme :

« Le groupe PSA Peugeot Citroën inaugurait mardi une nouvelle usine à Wuhan, à l’heure où le premier site du constructeur français, également dans cette ville industrielle du centre de la Chine, tourne à plein régime, selon le groupe. »

C’était donc ça ! Voilà donc la clé de la ligne « politique » sarkozyste : abjection barbare, compromission avec les gardes-chiourme de la Chine, tout cela est en accord total avec le profit capitaliste. Il n’y a pas de « politique » capitaliste. Uniquement un profit barbare à maximiser. Le masque est tombé : Frédéric Lefebvre est un agent clandestin des stalino-capitalistes, il est l’agent de liaison entre la faction Bernard Arnault du sarkozysme triomphant et les gardiens chinois barbares de la dictature stalino-capitaliste.

« Le groupe se félicite du lancement il y a quelques mois de sa C4 chinoise (appelée C-Quatre localement pour éviter le chiffre 4 de mauvais augure, sa prononciation étant similaire à « mourir »).

Aujourd’hui, 7.000 C-Quatre tricorps (avec coffre) sont vendues par mois, en plus de 2.000 à 2.500 bicorps. »

Naturellement, le niveau des salaires des travailleurs produisant sous le fouet et la censure stalino-capitaliste n’est pas précisé. Ni le leur, ni – surtout – celui des sous-traitants et de toute la chaîne de production esclavagiste – une chaîne qui part du champ servile et va jusqu’à l’usine manufacturière à 20 centimes d’euros l’heure de travail. Sans - aussi - oublier les prisons de la dictature où les capitalistes d’Europe osent même investir.

« Le groupe espère ainsi rattraper son retard sur le marché chinois dont il ne détient que 3,5% des parts de marché, selon ses estimations, et où il est loin des scores de leaders, comme General Motors.
GM a vendu l’an dernier plus de 1,09 million de véhicules et s’est approché des 1,3 million sur les neuf premiers mois de 2009. »

Naturellement, les USA ne sont pas en reste. Obama, en tant que général en chef du capitalisme mondial vient aussi se repaitre des miettes du festin colonial, nourrir Wall Street de la sueur et du sang du peuple chinois. Il est justement en visite en Chine :

« Arrivé tard dimanche à Shanghai — vitrine de la fabuleuse croissance économique chinoise — pour une visite jusqu’à mercredi en Chine dans le cadre d’une tournée asiatique, M. Obama a également rendu hommage à ce pays « majestueux ». (…) Dans la soirée, Barack Obama est allé retrouver son homologue Hu Jintao, pour un dîner. Il était accompagné des membres de son administration, comme la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le secrétaire au Commerce Gary Locke ou celui à l’Energie Steven Chu. Ses discussions à Pékin devraient porter sur des grands dossiers complexes et parfois de contentieux : climat avant la conférence de Copenhague, différends commerciaux, niveau du yuan, prolifération nucléaire en Corée du Nord et Iran, droits de l’Homme. »

Au pays du travailleur brimé, il est normal que se précipitent ceux qui ont été les bourreaux de l’Amérique du Sud,, les bourreaux des Indiens, les bourreaux des Afro-Américains, les bourreaux des Vietnamiens … la liste est trop longue.
Des travailleurs maintenus en esclavage par les assassins des maoïstes, par les meurtriers de la « bande des 4 » - qui ont exécuté la veuve de Mao Tse Toung -, des travailleurs maintenus en laisse et dans la censure par les vrais vainqueurs de la Contre-Révolution Anti-culturelle, ne pouvaient pas être oubliés par tous les vautours du capitalisme mondial.
Certes, il est nécessaire de sacrifier hypocritement au « Dieu-Liberté ». Mais c’est un dieu auquel les capitalistes étasuniens ne croient pas davantage que la gens Aemilianus du vainqueur de Carthage ne croyait aux boniments destinés au vulgus pecum de la « populace » de la Rome Antique.

« A Shanghai, le président américain a d’ailleurs plaidé pour un internet libre, alors que la Chine maintient une vigilance extrême sur la Toile, censurant Facebook ou Twitter. (…) "J’ai toujours été un partisan fervent de l’internet. Je suis un partisan farouche de l’absence de censure", a-t-il expliqué, répondant à une question d’un internaute. »

De telles déclarations vertueuses servent – éventuellement - à recruter davantage d’agents de la CIA en Chine mais ne modifieront en rien ni le niveau des salaires chinois versés par les financiers de la campagne Obama ni le niveau de liberté d’expression des véritables défenseurs des Chinois pauvres.

"Je suis un partisan farouche de l’absence de censure",

déclare l’hypocrite quand des financiers intéressés ont versé leur obole pour un véritable lavage de cerveau qui a envahi les écrans étasunien afin de le faire « élire » par une population en état d’hypnose avancée. Une « liberté d’expression » dont les limites sont celles du fric.
De jeunes internautes chinois démasquaient la supercherie à laquelle Obama s’est prêté :
(... ) Zuola : "Ce discours a été un spectacle, car la liste des étudiants a été décidée de manière interne, il n’y a pas eu de système de désignation transparente", a-t-il dit à l’AFP. "
C’est un jeu joué par Obama et les étudiants, sous la supervision du gouvernement chinois", a-t-il ajouté.
A Obama qui avait lancé dans son discours — "Je vois l’avenir de la Chine en vous —, des internautes ont répondu de manière ironique : "Ce que j’ai vu, c’est surtout une bande de futurs bureaucrates"...


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