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Commentaire de Duralex

sur Football : une main et beaucoup de « si »...


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Duralex Duralex 19 novembre 2009 22:47

Jusqu’où descendrons-nous ? Voilà la question qui se pose une nouvelle fois après le spectacle que nous a fourni TF1 en direct du Stade de France hier soir.

Faut-il égrener la liste de toutes les ignominies qui, jours après jours, détruisent la Républque ces derniers temps, des milliards donnés à Tapie par une justice de carton-pâte jusqu’à l’avènement du bachelier +1 Jean Sarkozy, en passant par l’imposition des indemnités versées aux accidentés du travail et la chasse à l’homme contre nos camarades dépourvus de papiers etc...

Certes hier soir il ne s’agissait que de football, mais ce sport a l’art de déclencher les passions, et de toute façon, ce n’est pas tant le match lui-même que les réactions qu’il a provoquées qui sont intéressantes.

Qu’avons nous vu et entendu, y compris dans la bouche de notre président qui se trouvait là, par malheur pour lui ? L’apologie de la malhonnêteté et de la tricherie ou, au minimum, l’indifférence totale face à l’injustice. La violation des lois du jeu (sans lesquelles le jeu n’est pas possible faut-il le rappeler ?) érigée en principe acceptable de comportement du moment qu’il s’agit d’aller en Coupe du monde, le mépris de l’adversaire « ’qu’on a bien niqué », avec le zeste de condescendance qui fait passer la pilule (ils le méritaient pas !), l’abandon quasi-ouvertement revendiqué de principes archaïques tels que le l’honneur, le fair play, la loyauté, la droiture, et naturellement, la philosophie ultime de tout ceci selon laquelle seul le résultat compte ( le compte en banque ).

Passons sur les commentaires du président, des journalistes, des joueurs et de l’entraineur. Il y a belle lurette que tous ces gens suscitent le plus parfait mépris.

Ce qui m’a le plus touché ce fût le public. Ce public du Stade de France a été agonisé d’injures, quand, avec une couleur de peau peut être plus halée, il sifflait la Marseillaise.

Hier il l’a chantée. Quand l’équipe de France eût accompli son forfait, sous le regard stupéfait des nations qui n’auraient jamais cru possible une chose pareille, le peuple de la France cathodique réuni au stade de France dans ses accoutrements bleu blanc rouge, avec ses perruques bleu blanc rouge, a approuvé et il a entonné la Marseillaise.

(identité nationale française version 2009)






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