@ beuhrète
"c’est la moindre marque de reconnaissance envers un pays qui vous offre
ce que le pays d’origine n’a pas fait et ne fera jamais c’est pourquoi
les « haragas » sont prêts à risquer leur vies pour une vie meilleure
qu’au Maghreb.«
Voila pourquoi vous n’arrivez pas à comprendre l’attitude des Français de papier, car vous imaginez qu’on peut changer de nationalité comme de chemise. Tout le problème est là, on hérite un passé et des origines et cela ne se choisi pas à la carte.
Or l’idéologie de certains a permis de faire croire qu’en adhérant à de fumeux principes républicains ont adoptait comme par magie une nouvelle nationalité. Comme si la nationalité était une religion, une simple affaire de croyance.
De même qu’on devient musulman en répétant »il n’y a qu’un seul Dieu et Allah est son prophète« on deviendrait Français en ânonnant »Liberté, Egalité, Fraternité" (dans le contexte actuel c’est à mourir de rire en plus !).
Pour vous aider à comprendre la position d’un immigré imaginez qu’à votre tour vous vous expatriez, dans un pays très différent du votre, par exemple la Chine. Même si la Chine vous offrait dans une pochette surprise la nationalité chinoise en vous disant qu’il suffit d’adhérer aux valeurs de la République Populaire de Chine pour être un bon Chinois, vous resterez à vos yeux, comme à ceux des Chinois, un Français.
Cela dépasse le contexte économique aussi. Même si la France devenait une affreuse dictature et que votre pays d’accueil, en l’occurrence la Chine, vous permettrait de mieux vivre sur son territoire, vous ne pourrez pas arracher vos origines, votre culture, votre histoire.
L’erreur française a été de donner des nationalités là où des cartes de séjour auraient suffit.