C’est très différent d’un simple manque de compréhension culturel. En réalité c’est l’inculture qui règne et qui fait le règne visible de la haine de la culture. 90% des immigrés récents sont arrivés dans des quartiers de plus en plus exclusivement remplis d’étrangers que les français de souche ont quitté à cause de la trop grosse baisse du niveau de vie et de la défrançisation. Cet remise à eux-mêmes des immigrés les a poussé a chercher leur propre place dans la société française et leur propre culture. La route pour trouver leur place, c’est la marche des beurs qui en a creusé le premier coup de bêche, avant que la déviation a toute berzingue soit ordonnée par Mitterrand. Oui, par Mitterrand au Parti Socialiste qui créa alors l’antiracisme. L’antiracisme installa les immigrés dans la position de l’inférieur à faire monter dans un système social différentialiste, opposé à l’universalisme français. Les principes idiots d’ascenceur social, de soutien aux races d’immigrés(arabes et noirs) et de combat contre la supériorité blanche ont commencé là.
Politiquement l’antiracisme fut la fin de l’universalisme et de l’assimilation obligatoire qui transformait des immigrés en français et leur permettait de s’installer dans notre société, démarrant l’ère, que j’espère courte, de la France différentialiste. Cette France-là qui est malheureusement toujours la nôtre considère les noirs et les arabes comme des inférieurs aux blancs, des inférieurs qu’il faut aider en les encourageant idéologiquement(prétendre que tous les blancs sont des racistes esclavagistes antisémites) et politiquement(en assurant un soutien médiatique et politique à quiconque prétend combattre le racisme de blancs contre les autres mais jamais des autres contre les blancs, ceux-ci étant évidemment les supérieurs dans ce différentialisme), et en forçant les blancs à une repentance de leur histoire, non même de leur nature de blancs, blancs autrefois esclavagistes, blancs autrefois colonisateurs, blancs nécéssairement ennemis des pauvres noirs et des pauvres arabes.
Voilà à quoi sont nourris les jeunes de banlieue en politique, à la haine du blanc entre autres, et du pouvoir aussi.
Culturellement, la culture nationale française ne peut s’apprendre que par des français pour la culture simple, la grande culture s’apprenant à l’école et dans la littérature ou les arts en général. Les français ayant fui les quartiers pour ne pas laisser leurs enfants se pourrir auprès d’immigrés trop nombreux et de voir leur niveau de vie trop baisser, les immigrés n’ont jamais connu la culture simple, et l’éducation nationale qui aurait dû, en son temps, réaliser l’ampleur du travail qu’est l’assimilation à notre culture de millions d’immigrés, a préféré fermer la porte des banlieues étrangères, jeter la clé, et laisser tomber le niveau scolaire au plus bas possible.
Ceci dit, la culture nécéssaire que les jeunes immigrés ont eu n’est pas venue de cette école ou de ce que leurs parents ont bien pu leur dire, mais surtout d’une chose : la télé. Et le rap. Armés de ces deux chars de la grande culture nouvelle, les jeunes racailles ont acheté ce que la télé vendait, ont bouffé ce qu’on leur proposait, sont devenus frais, pardon ’cools’ puisque le français est une langue trop compliquée pour l’apprendre dans sa totalité et que trois mots d’anglais dedans font de vous un type ’top-super-magique-laklass’ et se sont installés dans le consumérisme béat et cool que leur Grande Educatrice, Sainte Télévision leur offrait.
L’autre partie de la culture de banlieue est venue du rap, et je ne pense pas avoir besoin de vous faire une description du résultat.
Cordialement, un sociologue de gauche qui en a marre de voir la sociologie être le sport du crétin. Vive Montesquieu.