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Commentaire de FLORILEGE1975

sur Je suis collégien, et je ne chanterai pas la Marseillaise


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FLORILEGE1975 FLORILEGE1975 23 novembre 2009 18:33

@ LE CHAT qui m’écrit :

"après nous avoir pondu un article où tu revendiques ton statut d’immigrée clandestine , voilà que tu glisse vers le racisme anti blancs , tu es pitoyable ! crois tu que les français vont se laisser remplacer par toi et les tiens sans réagir ? Tu veux remplacer la marseillaise par des youyous ou par Mory Kante ?"


Alors relis mon article, au lieu d’en déformer l’essentiel à partir de mon profil !

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/je-n-aime-pas-cette-france-ce-n-63291


Publié le 16 octobre, ayant également crée un débat furieux, avec 254 réactions et finalement, approuvé à 52% malgré le déchaînement de mes détracteurs !

Oh et puis tiens, je le remets ici, car c’est trop facile de déformer les choses, LECHAT !!!Dont nous attendons toujours de lire, d’ailleurs un article hautement nationaliste peut-être...mais pour l’instant, aucune publication...Tu n’oses pas ???

Voici donc l’article en question  smiley

"Je n’aime pas cette France : ce n’est plus la mienne !
Je n’aime pas l’idée de ces générations sacrifiées sur l’autel de la médiocrité.
Je n’aime pas cet esprit mesquin et étriqué érigé en mode de vie et brandi en étendard sur fond de bleu, blanc, rouge.
Car s’il est un sang impur, ce n’est pas celui qu’on croit...
Mais qui d’ailleurs pourrait aimer un pays où le maire d’un petit village confond les élèves de l’école communale avec des droits communs et les condamne au pain et à l’eau sous prétexte que leurs parents ont oublié de payer la cantine ?
Qui pourrait aimer un pays où des policiers appréhendent un grand-père sous les yeux de son petit-fils à la fin de la classe au motif qu’il est en situation irrégulière ?
Qui pourrait aimer un pays où le directeur d’une succursale de banque dénonce un sans-papier à la police sans que sa hiérarchie ou ses clients ne s’en offusquent davantage ?
Qui pourrait aimer un pays où des journalistes et des directeurs de publication sont lourdement condamnés pour s’en être pris à un juge d’instruction responsable de la plus grande faillite judiciaire des trente dernières années ?
Qui pourrait aimer un pays où le simple fait de chercher un logement s’apparente à un parcours du combattant pour qui ne dispose pas d’un statut de fonctionnaire ou d’un pedigree établi sur cinq générations ?
Qui pourrait aimer un pays où le moindre crétin disposant du plus petit pouvoir de nuisance est toujours prêt à le mettre au service de sa rancœur et de son impuissance ?
Qui pourrait aimer un pays qui prélève près de cinquante pour cent de la richesse nationale et n’est même pas capable d’éradiquer la pauvreté ?
Qui pourrait aimer un pays où la suspicion et la peur alimentent la xénophobie et le racisme ordinaires ?
Goût de l’ordre, préoccupations sécuritaires, apologie de l’État fort, affichage du drapeau tricolore, Marseillaise en sautoir, peur du libre-échange, condamnation de la mondialisation, repli sur soi, rejet de l’étranger, nostalgie de privilèges échus, n’en jetez plus, la coupe est pleine.
Et si, selon un mot célèbre, il y a toujours eu dans ce pays « plus de servilité que de servitude », on est en droit de se demander si l’on n’est pas en train de toucher le fond.

La peur tenaille tellement la population qu’elle n’est même plus capable d’imaginer un autre possible.
Mais qui peut se sentir bien dans une société sclérosée, stérilisée, cautérisée, anesthésiée ? Les animaux domestiques ? Les esclaves ? Les cloportes dont Audiard moqua jadis la métamorphose ?

Je n’éprouve pour ma part aucune gloire ou satisfaction personnelle au fait d’être Française. Les hasards de la génétique et de la géographie conjugués ne constituent pas pour moi un motif de fierté ou un sentiment d’appartenance. Et je n’hésite pas à dire que je me sens affectivement et intellectuellement plus proche de nombre d’étrangers que de ces faux frères qui revendiquent en braillant la pureté de leur sang.
Sommes-nous revenus à la belle époque de Vichy ?
Les historiens – c’est bien commode ! – ont coutume de placer le régime de Vichy en marge de l’histoire. Vichy n’était ni la France ni l’État français, mais une douloureuse parenthèse sur laquelle il est de bon ton de jeter un voile pudique. Années durant lesquelles les Français se seraient « oubliés », reléguant du même coup les valeurs et les sacro-saints principes de la république et de la révolution aux oubliettes.
Certes Pétain est mort et enterré, mais ses principes ne sont-ils pas restés…
Et revenus en force ?
Les français n’ont-ils pas de mémoire !!!
Les français n’ont-ils plus de courage !!!
Le peuple Français a-t-il perdu sa fibre révolutionnaire ?

Non ! Décidément JE N’AIME PLUS CETTE FRANCE : CE N’EST PAS LA MIENNE !
Je ne la reconnais plus !
Mais je ne la quitterai paspas encore ! Car L’ESPOIR vit toujours en moi !

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/je-n-aime-pas-cette-france-ce-n-63291

 

 


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