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Commentaire de joelim

sur L'identité nationale : le vrai problème c'est l'américanisation


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joelim joelim 26 novembre 2009 13:16

Article intéressant et bien étayé. La langue et la culture sont effectivement des composantes essentielles de l’identité des Français ; quoique pour cette dernière il faut relativiser : tous les aspects de la culture française ne sont pas partagés par tous, il s’agit plus d’une agrégation de coutumes qui évolue avec le temps et la population française. Or, on ne peut prétendre définir une identité par quelque chose qui évolue constamment. Tout au plus la culture participe de l’identité, elle ne la définit pas.

Par contre je récuse votre argument concernant la liberté, égalité, fraternité, qui ne seraient pas partie prenante de notre identité parce que ces valeurs auraient été réutilisées ailleurs. En effet, l’identité n’est pas forcément ce qui nous sépare des autres ! Un exemple simple, le fait d’avoir des poils fait partie de l’identité (au sens définition) des singes, bien que d’autres animaux sont également poilus. Autre exemple : les katas font partie de l’identité des mordus de karaté, et pourtant d’autres arts martiaux ont aussi des katas.

De plus, les valeurs de liberté, égalité, fraternité, sont celles qui ont le plus forgé notre identité au sens de « vivre ensemble », c’est ce qui nous a sorti de la féodalité (laquelle tente de revenir en force mais c’est une autre question). Les acquis de la révolution française, même si elle fût sanglante, sont trèsimportants, tant en terme d’organisation politique et sociale que de droits (souvent théoriques d’accord) de l’homme.

Et j’aimerais qu’on m’explique pour quelle raison les droits de l’homme seraient moins partie prenante de notre identité pour la fumeuse raison qu’ils ont eu du succès hors de France.

Sinon, le titre reflète bien le problème du pan culturel de notre identité : notre conscience collective est effectivement fagocitée par les films américains, sa violence morbide, ses faux bons sentiments, sa musique stéréotypée, etc. Même s’il y a du bon cinéma d’auteur et de la bonne littérature américaine, car là n’est pas la question.


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