« Dis-nous, quand ces choses auront-elles lieu et quel sera le signe de ta présence (gr. parousias) et de l’achèvement (gr suntéléias) du système de choses ? » Cette question des disciples à Jésus est rapportée en Matthieu 24:3.
On peut noter que la présence de Jésus DURE pendant l’achèvement ou conclusion du système, le mot « suntéléias » signifiant « fin commune » ou « action de prendre fin ensemble » ce qui implique une période qui dure un certain temps, alors que la fin du grec « télos » est la fin définitive, accomplie, laquelle est précédée d’une campagne mondiale de prédication de la bonne nouvelle du Royaume. (Matt. 24:14)
Dans la réponse de Jésus, ce passage est particulièrement intéressant dans le sujet abordé par le Pr Chitour.
Matthieu 24:36-39 :
« Quant à ce jour-là et à cette heure-là, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, mais seulement le Père. Car, de même que furent les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. Car de même qu’ils étaient en ces jours d’avant le déluge : ils mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche ; et ils n’ont pas été attentifs jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous, ainsi sera la présence du Fils de l’homme. »
Notons que Jésus a parlé du déluge comme d’un événement historique et prophétique, duquel il faut tirer une leçon en vue de l’époque troublée qui précéderait la fin (télos).
L’apôtre et prédicateur Pierre a lui aussi parlé du déluge dans sa 2ème lettre au chapitre 3 où il fait appel à notre raison (v1). Après avoir signalé les moqueries dont seront l’objet ceux qui annonceront la fin des temps il évoque le déluge avec ses causes physiques et ses conséquences.
« Car, selon leur désir (aux moqueurs) il leur échappe ceci : qu’il y avait des cieux depuis les temps anciens et une terre apparaissant en masse compacte au dessus de l’eau (des océans) et se trouvant au milieu de l’eau (en suspension dans une atmosphère saturée de vapeur) par la parole de Dieu (sa volonté) ; et que par ces moyens (les eaux au-dessus) le monde d’alors (la société) a été détruit quand il a été submergé par l’eau. Mais par la même parole (ou volonté) les cieux et la terre de maintenant (sens figuré donc, la société humaine et ceux qui la conduisent) sont amassés (réservés) pour le feu et sont réservés jusqu’au jour de jugement et de destruction des hommes impies. »
Rappelant que Dieu ne compte pas le temps comme nous, il ajoute qu’il use de patience pour que plus d’hommes soient sauvés. (v8-9). « Cependant, le jour de Jéhovah viendra comme un voleur (...) et la terre et les oeuvres qui s’y trouvent seront découvertes. » (v10)
Notre attention ne doit pas faiblir, même si tout semble devoir continuer encore et encore. Car, il y a des signes, mais nous ne savons pas « le jour ni l’heure », il « viendra comme un voleur ».
Et Pierre de conclure sur une note optimiste : « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux (dirigeants) et une nouvelle terre (société) et dans ceux-ci habitera la justice. » (2Pierre 3:13)
Relevez la tête, car votre délivrance approche. Peu importe la date, ce sera la bonne.
02/03 13:33 - saîd1987
pour monsieur Chitour, le prophète des musulmans existe bien avant Martin Luther ,et il a bien (...)
28/11 21:04 - Talion
Je suis ouvert aux suggestions... Quelqu’un connais une secte qui donne dans le discours (...)
28/11 09:59 - jacques Roux
Ah la « propriété » intellectuelle ! Mes parents, s’ils vivaient encore, pourraient me (...)
28/11 09:01 - Deneb
La fin du monde est le point commun de toutes les religions. Un fantasme épique que (...)
28/11 01:24 - dom
un verre d’eau hum ? nous revoilà dans le sujet de l’article. il n’y a ni (...)
28/11 00:30 - dom
j’ai signalé mon commentaire pour l’enlever de là et vous réagiriez comment vous (...)
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