Ce qui est curieux dans tes argument est que tu anticipes l’avenir nécessairement favorable de cette grippe et les conséquences bien sûr négatives à tes yeux des vaccins. À suivre ton argumentation, on ne s’assurerait contre rien.
Or c’est à chacun d’apprécier si la grippe ou le vaccin sont des risques pour lui difficilement supportables par lui et ses proches et/ou les personnes avec lesquelles il est en contact. Tant que la vaccin n’est pas obligatoire, un article qui fait le bilan du débat en cours est nécessaire au choix de chacun ; c’est ce que j’ai fait, ni plus ni moins, sans pour autant cacher hypocritement mon propre choix. Mais ce qui importe c’est de ne pas changer l’ordre logique des questions ( ce qu’il me semble que tu as fait dans tes articles)
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En effet il se peut que tu ais raison quant à l’avenir ; mais ce qui me motive particulièrement c’est que le caractère de prévention des vaccins est selon moi largement démontré, y compris celui contre les grippes saisonnières dont je réclame le vaccin tous les ans, sans effets secondaires et sans avoir attrapé la grippe. L’histoire rationnelle de l’avenir n’existe pas !
Je ne crois pas du tout aux grippettes prétendument inoffensives ; ni au fait que des vaccins particuliers puissent à eux seuls affaiblir notre système de défense en général , c’est sans doute ce qui nous oppose, pas plus que je ne crois au caractère salvateur de la souffrance.
Quant aux choix politiques de l’état, c’est affaire de priorité en effet, mais dès lors que je déteste la grippe et que l’état me donne, ainsi qu’à tous les autres, le moyen de l’éviter (obligation de moyen oblige), je ne vois pas pourquoi, au nom de quelle conviction métaphysqiue sur les vaccins en général, je refuserais de me faire vacciner contre cette grippe plus que contre les autres et toutes les maladies contre lesquelles je suis déjà vacciné ; sans, du reste, que l’on m’ait toujours demandé mon avis pour des raisons de santé publique.