Au tout début de l’année, rappelons-nous, point de grippe mexicaine, point de grippe porcine.. Point d’alerte 6, de pandémie, de virus A H1N1 à l’horizon..
Cependant, voici ce que l’on pouvait lire le 16 janvier 2009 dans Le Parisien. La page existe toujours. Bachelot, déjà, était à la barre.. (Il y a une belle photo) Pour reprendre les termes de l’article : « De la motivation, (il y) en aura besoin en cette année 2009 qui s’annonce chargée.. » On reste confondu devant tant de pré-science. Tout cela n’est-il pas tout bonnement merveilleux ?
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/un-qg-pour-faire-face-aux-crises-sanitaires-16-01-2009-375348.php
Saint-Denis
Un QG pour faire face aux crises sanitaires
16.01.2009
C’est un lieu hautement stratégique qui s’est discrètement installé fin décembre à Saint-Denis, à deux pas du Stade de France. Son nom : l’EPRUS, pour Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires. Créée en 2007 et auparavant implantée à Paris (VIème ), cette agence de 700 m2 regroupe 31 salariés qui ont reçu hier matin la visite de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. (photo) . « Je suis ravie de voir enfin l’EPRUS installée dans des locaux adaptés, avec une équipe motivée », s’est réjouie la ministre au terme d’un bref échange avec le personnel. Pandémie, tsunami, attentats…
De la motivation, l’EPRUS en aura besoin en cette année 2009 qui s’annonce chargée. « Notre rôle est de devenir une plaque tournante qui permettra de fournir les pouvoirs publics en moyens humains et matériels en cas de crise sanitaire grave ou de problèmes plus ponctuels », résume Thierry Coudert, directeur général de l’EPRUS depuis octobre. Pandémie grippale, tsunami, attentats terroristes, dengue : le « pool de professionnels de la santé » de l’Eprus interviendra en cas de situations exceptionnelles impliquant un risque de désorganisation du système de soins en France et à l’étranger .
Selon Thierry Coudert, le « chantier de 2009 » est de recenser et de vérifier la qualité des médicaments, vaccins et masques actuellement en stock (voir notre édition nationale d’hier). Mais aussi de recruter une « réserve sanitaire », un vivier de 1.500 volontaires mobilisables immédiatement (voir encadré), de couvrir juridiquement et servir d’agence de voyages. « L’idée est de réagir le plus vite possible aux sollicitations », insiste Thierry Coudert.
Par ailleurs, l’EPRUS devrait acquérir cette année le statut d’établissement pharmaceutique qui lui permettra de stocker les médicaments sur différents sites tenus secrets en France, mais aussi de sous-traiter leur fabrication en cas de besoin. Lors des attaques terroristes de Bombay en décembre, l’EPRUS a déjà envoyé une mission composée de cinq médecins, deux psychologues et deux convoyeurs. Elle pourrait intervenir très rapidement à Gaza, dans les territoires palestiniens, où un manque de chirurgiens a récemment été signalé.
Le Parisien