En principe, dans le programme de Tayyip Erdogan figurait une promesse d’entretien des batiments religieux par l’état, ce qui constituait une entorse au dogme kemaliste.
C’est en partie pour ce point qu’il réussit à rallier des voix arméniennes en sa faveur.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
L’article pose aussi en filigrane la question de la restitution de biens aux descendants de familles arméniennes victimes du génocide.
Epineux problème, si l’on en juge par quelques précédents.
Si les descendants de victimes de la Shoah ont, en partie, obtenu réparation, dans d’autres cas, qu’il s’agisse des populations germanophones de Prusse Orientale ou de Silésie « déplacées » en 1945 ou des Palestiniens chassés par la création de l’état hébreu, la cause est considérée comme définitivement perdue.
Il est considérté, bien que cela soit moralement discutable, que les dernières catégories citées sont parties « volontairement » et ont renoncé de ce fait à leurs anciennes propriétés..
Sinon... Les églises arméniennes font partie du patrimoine de la Turquie.. Il est donc légitime qu’elles fassent l’objet d’un programme de restauration..
gAZi bORAt
