@ l’auteur
Décidemment,
vous avez l’art de répondre à côté !
1)
« Oui, cette question est complexe »
Non,
elle n’est absolument pas complexe ! Voulez-vous des minarets en Suisse ?
Oui ou Non ? Où voyez-vous une quelconque complexité dans cette question ?
Elle est simplissime voir même -pourraient dire certains- simpliste !
« Elle ne se réduit pas uniquement à une
question d’aménagement du territoire ou de police des constructions »
Si
justement ! Il ne s’agit nullement d’interdire les mosquées, mais bien les
minarets, donc d’en réglementer la construction sur un plan architectural d’aménagement
du territoire.
« Cette initiative a déclenché un
torrent islamophobe, c’est bien la preuve que le problème n’a rien à voir avec
les minarets, mais avec le vivre ensemble. Et on ne va pas beaucoup avancer
dans le vivre ensemble avec cette votation »
Le
fait qu’une question puisse provoquer chez certains des arguments excessifs ou haineux ne justifie en aucune façon qu’on
doive supprimer la question, cet argument est ridicule ! Ce n’est pas
parce qu’un salaud aime sa mère que je vais refuser d’aimer la mienne, parce
que certains ont une conception xénophobe de la nation qu’il faut être pour le
cosmopolitisme, pace qu’Hitler aimait son chien qu’il ne faut supporter que les
chats.
Quand
à ce qui concerne le vivre ensemble, c’est justement tout le contraire. Ce n’est
pas en ignorant l’opinion des Suisses, en leur imposant quelque chose qu’ils
rejettent culturellement et religieusement (les minarets), que l’on les
incitera à vivre plus sereinement l’arrivée de nouvelles populations sur leur
territoire, voyons ! Cela aurait même l’effet rigoureusement inverse ! Vous n’aidez pas les musulmans en les incitant à chercher l’épreuve de force.
On
a assez reproché aux occidentaux –souvent à très juste titre- d’avoir essayé d’imposer
leur culture et leurs valeurs au monde entier notamment lors de la colonisation,
pour ne pas demander l’inverse lorsque les flux migratoires s’inversent ! C’est
aux arrivants de s’acclimater aux coutumes, à la sensibilité et valeurs des
autochtones. Même quand les autochtones ont le grand tord semble-t-il d’être « blancs »
et de culture historiquement chrétienne. Et je précise que je suis pour ma part
athée.
2)
« Si on avait attendu des
votations majoritaires, jamais l’Union européenne ne se serait construite,
jamais la peine de mort n’aurait été abolie »
Je ne le vous fait pas dire ! Cela aurait pourtant été, même si cette idée vous déplaît, la seule réponse
démocratique ! Vous n’êtes
absolument pas démocrate en l’occurrence : vous êtes pour un autoritarisme
qui se prétend éclairé. Et de ce autoritarisme à la dictature, il n’y a qu’un
pas mon cher !
Churchill
l’a dit : « la Démocratie est le pire des systèmes à l’exclusion de
tous les autres ». Il faut l’accepter. La Démocratie est entière ou elle n’est
pas.
3)
« le camps adverse n’a fait qu’agiter
des épouvantails de futurs sombres et a été incapable d’avancer le moindre
argument cohérent. »
Il
n’y a pas a développer des arguments cohérents –pour vous bien-sûr- Lorsque l’on
vous demande de répondre par oui ou par non à une question simple. Vous n’avez
pas à argumenter pour dire si vous aimer Mozart, le rap, un monument, une
religion. C’est votre droit.
« Effectivement, un totale non
mentionné de 21% des Suisses pouvant voter se sont prononcés contre cette
initiative, mais quel intérêt de mentionner ce chiffre, puisqu’ils ont perdu »
C’est
ça on mentionne quand ça arrange, et on omet quand ça gêne ! Pratique, et
particulièrement éthique !
4)
« Aucun minaret en Suisse ne fait
d’appel à la prière. Aucun n’en a fait la demande. On parle de quoi, là, de
vaines spéculations terrifiées sur le futur ? »
Alors
justement, si c’est pour ne jamais s’en servir, pourquoi en construire ? CQFD
La
réponse est dans votre question !