@Redrogers
Ce que j’aime par dessus tout, c’est discuter avec des contradicteurs (autrement, si on est d’accord, il n’est même pas nécessaire de discuter), qui ont fait l’effort de s’informer du sujet. Et il est clar que vous avez lu l’article !
Vous commencez par faire remarquer que le champ des espèces concernées devrait être plus ouvert pour que les conclusions puissent être généralisées.
Si je résume bien, il y aurait encore beaucoup de questions à soulever, et beaucoup de réponses à trouver, c’est en substance ce que disent les auteurs dans la première partie de leurs conclusions.
Si c’est cela, je signe sans réserve, nous sommes en entier accord.
La « bottom line » qui termine votre commentaire, et qui est en effet la fin de la conclusion de l’article, est par contre assez troublante.
Après que l’ensemble des expériences ait - à la surprise déclarée des auteurs - largement démontré - pour les espèces concernées - l’innocuité du CO2 dans les processus de vie marine, les auteurs se sentent obligés - pourquoi ? - d’affirmer un principe qui ne s’est pas invité dans les expériences, ni bien sûr dans les résultats de celles-ci.
Ce principe : « Nous devons réellement abaisser les taux de CO2 dans l’atmosphère » ne découle pas de l’expérience. Il serait donc d’ordre supérieur ?... et de quel ordre ?...
Quel est donc cet ordre qui serait supérieur à celui de la raison, de l’expérience ?
Dans le contexte de contrôle idéologique mis à jour par le scandale CRU, il n’est pas difficile de décoder cette déclaration : il s’agit bien sûr d’une déclaration de foi, sans laquelle la contribution aurait pu courir un grand danger de ne pas être publiée.
Cela m’évoque un peu trop, à moi, des invocations du genre « Dieu est grand, et Mahomet est son prophète’ ». Affirmation qui est peut-être vraie, ou peut-être fausse ... je n’en personnellement rien ... mais qui n’est pas du domaine de la Science.
Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de préciser ce point.