Imhotep, vous confondez tout.
Bien sûr Jules César a écrit la Guerre des Gaules, bien sûr sa conquête se fit dans la douleur et il réalisa des monstrueuses saignées : un million de mort et presque autant de captifs vendus en esclavage, mais une fois la conquete terminée les nouveaux Iulii de la Comata se voient décerner résponsabilités, honneurs -jusqu’au Sénat de Rome par la suite, et plaidé par qui ? Par Claude- et des biens de toutes sortes.
Cette « rédistribution » des pouvoirs et des richesses commença au lendemain de la conquête et explique l’ « attachement » des nouveaux chefs Gaulois à Rome, ce n’est qu’après les guerres civiles, durant lesquelles aucun trouble ne se produisit alors qu’à Rome déjà au lendemain de la mort de César on craignait un tumultus Gallicus, que commença un processus de romanisation qui finit par transformer en profondeur la société gauloise.
Cette romanisation s’opéra avec plus de hâte chez les classes dirigentes et dans les villes, avec plus de lenteur dans les campagnes, mais toujours sans répugnance de principe.
Pour beaucoup d’auteurs anciens ou récent la Gaule, ou mieux les Gaules, passent pour un modéle de romanisation : en peu de temps elles ont perdu leur langue, leur structure politique et sociale, l’essentiel de leur monde réligieux -et là fut la violence de Rome, dans l’interdiction de l’institution des druides- pour adopter ceux de Rome.
Adopter n’est pas Imposer, alors on peut dire que Rome a transmis aux Gaules sa civilisation.