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Commentaire de Julien_R

sur Les grands mythes du réchauffement climatique : le CO2 est tout, sauf un polluant !


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Julien_R 4 décembre 2009 18:19

Je suis tout simplement atterré par ce genre d’article... Donc, si je comprends bien, un « léger réchauffement » ne peut pas nuire. L’auteur sait-il seulement que la différence entre la température que nous connaissons aujourd’hui à la surface du globe et celle de la dernière ère glaciaire n’est que de 5°C ? Les prévisions actuelles indiquent que le réchauffement pourrait atteindre 7°C degrés d’ici 2100. De quoi tout simplement changer d’ère...

Par ailleurs, le réchauffement ne serait donc pas lié à l’homme ? C’est vrai, des changements de températures importants ont déjà eu lieu dans l’histoire. Mais ils n’ont jamais été aussi rapides, alors même que la proportion de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevée. Sans doute une coïncidence, me direz-vous, alors même que la corrélation entre concentration de gaz à effet de serre et température ne peut pas être contestée (sans ces gaz, la température à la surface du globe serait de -18°C).

Quant à évoquer le fait que le CO2 ne soit pas dangereux pour la santé humaine, là on est vraiment dans la désinformation la plus totale !! QUI A DIT QUE LE CO2 ETAIT NOCIF ? Je crois n’avoir jamais entendu le moindre écologiste tenir ce discours. Donc oui, le CO2 n’est pas nocif, mais ce n’est vraiment pas là la question ! La seule motivation qui peut justifier ce développement complètement hors sujet est clairement une volonté de l’auteur de semer le doute et la confusion dans les esprits.

Enfin, même en faisant totalement abstraction de l’enjeu environnemental, est-ce une raison pour continuer ainsi à consommer frénétiquement pétrole, gaz et charbon ? Ces ressources sont épuisables, et présentes en quantité limitée dans notre sous-sol. De quel droit nos générations seraient-elles autorisées à les pomper jusqu’au dernier litre, renvoyant aux générations futures le soin de gérer l’après-pétrole, l’après-charbon, l’après-gaz ? Clairement, il y a là une véritable mutation qui doit être entreprise. Faut-il attendre d’être au bord de la pénurie pour s’en soucier ? Quel discours tiendrons-nous aux générations futures : « vous avez pas d’énergie pour vous chauffer ? le pétrole est à 300 dollars le litre ? ah ben c’est bête, mais débrouillez-vous, c’est pas notre problème. » Mais vous avez sans doute raison, monsieur Benard, mieux vaut ne rien faire, ce n’est quand même pas à nous de sacrifier une miette de nos profits.


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