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Commentaire de Keshhimef

sur Les leçons du référendum suisse


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Keshhimef 4 décembre 2009 18:41

Une des leçons à la quelle il faut prêter attention et l’alliance nauséabonde et contre-nature en apparence entre l’extrême droite et la nébuleuse sioniste.
 
La glorification de l’extrême droite par les sionistes confirme le rapprochement qui s’opèrent entre ces deux poisons .( pour preuve lisez les sujets et les commentaires des sionistes de service sur AGORAVOX)

Et quand on apprend que marine Le Pen fait partie de l’association Europe -israel qui sévit au sein du parlement Européen , on comprend que ces deux courants sont fait pour se rencontrer et travailler la main dans la main
Aujourd’hui , on s’en prend aux minarets , demain , ça sera peut être le tour des synagogues ,

Ce qui confirme que le sionistes sont les premiers antisémites

Après les minarets, l’allié objectif des sionistes s’en prend aux travailleurs frontaliers français : Lire article sur ce sujet du journal d’alsace du 08/10/09


L’UDC traite les frontaliers français de « racaille »

De la « racaille », des « criminels étrangers » : c’est en ces termes choisis que le parti de droite populiste suisse, habitué aux diatribes xénophobes, a attaqué cette semaine les travailleurs frontaliers venus de France.

Les propos, qui ont mis la Suisse « en ébullition », ont été publiés lundi sous forme d’encart publicitaire dans le grand journal La Tribune de Genève.

Premier parti de Suisse avec 29 % des votes aux dernières législatives, l’Union démocratique du centre (UDC) utilise un projet d’une ligne ferroviaire entre Genève et Annemasse (ville française frontalière), le CEVA, pour monter au créneau, à quelques jours d’élections cantonales : « Le CEVA ? Un nouveau moyen de transport pour la racaille d’Annemasse ! Expulsons les criminels étrangers ! Ne leur offrons pas encore un accès à Genève ! »

« Appel à la haine »

La violence des termes a provoqué un tollé dans la Confédération comme en France, et au sein même du parti. « L’UDC a vraiment franchi la ligne rouge. Elle a dérapé avec une démarche xénophobe proche du racisme, voire d’appel à la haine », s’est indigné le maire français d’Annemasse, la ville directement visée, Christian Dupessey (divers gauche), en annonçant son intention de porter plainte.

« Il y a des choses qui ne sont pas acceptables dans le débat politique », a-t-il insisté, rappelant que sur les quelque 60 000 travailleurs qui traversent quotidiennement la frontière de l’arc lémanique, 20 000 sont des Suisses.

« C’est du populisme total, c’est très, très choquant », a renchéri le responsable du parti socialiste genevois, René Longet. Il explique toutefois que cette affaire doit être lue dans un contexte de « surenchère » entre deux partis politiques d’extrême droite qui se battent à quelques jours des élections au parlement du canton de Genève.

L’UDC a récemment perdu du terrain face à son principal concurrent, le Mouvement Citoyens genevois (MCG), dont le président Éric Stauffer dit craindre que la ville aux bords du Léman ne devienne un « déversoir pour les 2,9 millions de chômeurs français ».

Cette rhétorique trouve un écho particulier auprès de la population en période de crise. D’autant que le canton de Genève souffre du taux de chômage le plus élevé de la Suisse (7 % en septembre contre 3,9 % en moyenne). Parallèlement, il possède le plus grand nombre de titulaires de permis de travail pour non résidents du pays (65 126 permis en 2008).

Les deux partis de droite jouent sur ces chiffres, aggravés par une réalité locale : des logements plus nombreux et moins chers en France, face à des salaires très gratifiants en Suisse. Pour le MCG, il s’agit d’une situation de dumping social « inacceptable ».

Pourtant, la ville souffre d’un fort déficit de main d’œuvre dans certains secteurs, qui ne pourraient fonctionner sans les frontaliers.

Au delà des problèmes d’harmonisation entre la France et la Suisse, les attaques de la droite radicale révèlent un « phénomène d’accoutumance » en Suisse à l’égard des propos xénophobes, s’inquiète le professeur de l’Université de Genève, Pascal Sciarini.




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