bonjour l’auteur et merci,
effectivement je fait partie de ceux qui ont parfaitement compris que le programme de la droite « décomplexée » façon Sarkozy, c’est le programme du front national façon « papa Le Pen »
Et dans les fait, c’est exact que l’UMP applique ni plus ni moins le programme du FN, ils ont pratiquement tout tiré et tout fait de ce programme.
Et quand on leur dit, la réponse c’est soit « meeeuuuuuh non .... », soit « vous soutenez l’extrême droite vous ! »
On est bien gouverné par la frange la plus rétrograde, la plus réactionnaire et la plus revencharde de la France, on est gouverné par la France qui se lève tard et dans ses pantoufles, et qui matent la télé toute la journée.
Car des gens comme M. Valentin, j’en connais et pas qu’un peu, et même des à coté duquel les propos de M. Valentin passeraient pour modérés. Ils ont tous en commun d’être des « racistes de télé » car pour la plupart il n’ont jamais eu de problèmes avec un seul « étranger », et pour la plupart ils n’en ont jamais vu un.
Leur sentiment peut se résumer à la chose suivante : avec la désertification de leur campagne et avec le reflux de toutes les administrations vers la ville, ils se sentent abandonnés avec seulement la télé pour continuer à leur parler. Et que leur dit la télé : que tous les problèmes sont en gros de la faute aux étrangers, au gré des reportages dans les cités, émissions spéciales racoleuses, campagne de propagandes avant les élections, etc etc. Il ne faut rien de plus pour transposent la frustration de cet abandon vers un sentiment de haine tenace envers le « gris » comme ils disent par chez moi.
Ce sont des gens qui correspondent parfaitement à la définition que Brassens donnait des « imbéciles heureux qui sont nés quelque part »
C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est être habités
Et c’est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
[...]
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part