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Commentaire de JL

sur Le fascisme de la peur


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Francis, agnotologue JL 7 décembre 2009 10:39

« « Les éditocrates ou les prescripteurs d’opinion », s’érigent en prétendus « briseurs de tabous », en courageux pourfendeurs du « politiquement correct » et de la « pensée unique », alors même qu’ils sont les plus éminents représentants du conformisme intellectuel et politique le plus étroit. De fait, par une permanente réinterprétation des mêmes psaumes, par la récitation, jour après jour, des mêmes vraies-fausses évidences, par le développement obsessif des mêmes clichés mensongers, ils fabriquent, en permanence, du consentement : ils entretiennent un public captif dans la résignation, dans l’acceptation passive d’un système où le salarié ne trouve pas forcément son compte, mais dont eux-mêmes n’ont, certes, guère à se plaindre. Pour ce faire, ils biaisent continuellement la réalité, la tordent et la contrefont au besoin, pour mieux la faire entrer dans leur cadre idéologique : les éditocrates tiennent le fait vrai pour quantité négligeable. Mais ils sont leurs propres arbitres et jouissent par conséquent d’une totale impunité. Ils peuvent donc, très librement, raconter n’importe quoi, se ridiculiser même, lorsque, découvrant soudain les menus travers du capitalisme financier, ils font mine de brûler – à très petit feu, il est vrai – ce qu’ils ont toujours adoré : jamais cela ne les disqualifie. Puis ils ont pour eux cet atout, qui les protège des affres du doute : ils ne connaissent pas la honte. De sorte qu’ils continuent à « donner le la » du prêt-à-penser médiatique. »

« Les éditocrates ou les prescripteurs d’opinion


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