@DOC
Dans un documentaire diffusé le 11 mai 2006
à la télévision néerlandaise, Hirsi Ali a reconnu avoir menti pour
obtenir le droit d’asile en 1992. Elle avait prétendu venir directement
de Somalie, alors qu’elle vivait depuis dix ans au Kenya, et a falsifié son identité et son âge. Elle soutient que son père l’avait promise en mariage
à un cousin résidant au Canada, et que sa famille devait se charger des
formalités durant son escale en Allemagne. Cependant d’après des
membres de sa famille, elle n’aurait jamais été forcée au mariage .
En mai 2006, la ministre de l’intégration Rita Verdonk, pourtant membre du même parti, le VVD, annonce que Hirsi Ali sera déchue de sa nationalité. Une motion des députés votée à la majorité le 26 juin 2006, la désapprobation de figures du VVD comme Gerrit Zalm et Neelie Kroes, ainsi que le désaveu du Premier ministre Jan Peter Balkenende, l’obligent à une volte-face [6].
Durant la controverse sur sa demande d’asile, Ayaan Hirsi Ali démissionne de son siège de député et se rend aux États-Unis, où elle a déjà[7] [8]été recrutée par l’American Enterprise Institute, un think tank néo-conservateur proche de l’administration Bush [9].
Une autre affaire concomitante l’aurait incitée à quitter le pays. Cible initiale du meurtrier de Theo van Gogh,
elle bénéficiait d’une protection policière. Les désagréments de cette
protection pour le voisinage sont à l’origine d’une plainte. La Cour
d’appel donne raison à ses voisins, déboutés en première instance, et
décide l’expulsion de la députée. Ensuite l’American Enterprise
Institute avance la date de son entrée en fonction.
On va chercher les faussaires,c’est d’une grande crédibilité.