Bonjour Bernard,
Les fleurs sont le seul produit équitable à être acheminé par avion. Si on les compare à des roses cultivées en plein hiver dans des serres chauffées en Europe, elles restent relativement économes. Selon une étude britannique de la Cranfield University le bilan énergétique d’une rose cultivée dans les chaudes régions équatoriales au Kenya (avec transport par avion) est six fois inférieur à celui d’une rose issue d’une serre hollandaise chauffée et éclairée à grands renfort d’énergie fossile.
Il n’en reste pas moins que l’impact carbone de la rose de la saint-Valentin ne sera jamais négligeable. C’est là à chaque citoyen de faire la part des choses. S’il pense que celle qu’il aime ne se contentera pas de perce-neige pour la Saint-Valentin, alors, à tout prendre, mieux vaut qu’il opte pour des fleurs équitables. C’est en tout cas un début de réponse. Vous en conviendrez, les fleurs équitables ont le mérite de nous interpeler sur l’origine des fleurs coupées du commerce et les graves questions posées par les conditions dans lesquelles elles sont cultivées.
Sur le jus d’orange « équitable ou pas », je ne comprends pas votre argument. Quant au « juteux », j’aimerais que vous me précisiez et que vous argumentiez cet adjectif lancé de manière un peu trop laconique et péremptoire pour que je sois en capacité de vous répondre.
Bien cordialement,
Nicolas