@ JL :
L’amiante est un vieux, vieux dossier. Le Québec a été longtemps de loin le premier producteur d’amiante du monde. Dire que l’amiante était nocive était un péché, même quand la moitié des travailleurs d’Asbestos - ( la VILLE s’ apellait Asbestos qui est amiante en anglais !) crevait de silicose (amiantose). Je ne vous en parle que pour un savoureux détail.
Quand ceux qui savent les premiers ont vu qu’il faudrait bien stopper la production d’amiante, la ruine imminente de la Johns Manville Co, basée au Québec et plus gros producteur d’amiante au monde a donné des inquiétudes. On a donc fait une campagne électorale en promettant au peuple la nationalisation de l’amiante qui semblait encore alors une affaire en or. Le bon peuple a été ravi. L’État a « imposé » la nationalisation aux méchants capitalistes exploiteurs... On a payé cher de gré à gré pour la Johns Manville Co ...« .on n’est pas des communissses ! »
Puis on a su pour l’amiante, il a fallu cesser la production et la peuple a perdu ce qui serait aujourd« hui des milliards. Quand le Canada proteste encore contre l’interdiction de l’amiante, ce n »est pas parce qu’il est sot.... c’est pour donner un semblant de justification à cette arnaque.
La démocratie est soluble dans la corruption. Est-il interdit, en France, de dire Vive le Roi ? Mais le Canada est encore une monarchie... Qu’est-ce qu’on pourrait bien trouver...
Pierre JC Allard