Si on vous suit dans cette logique, nous ne devrions pas avoir de gène à être anthropophage ??
Je ne veux pas dire que le point de vue de F Terrasson n’est pas intéressant (je l’ai vu et entendu en conférence) mais nous sommes soumis au loi de l’évolution et si de ce point de vue nous sommes devenus les fers de lance de cette évolution, comme le pensent certains, nous sommes en devoir « d’entraîner » les autres formes de vie dans cette aventure.
Nous nous sommes servi de la nature ( au sens large) pour nous développer, c’est en développant cette nature sur laquelle nous avons forcément un impact ( c’est là que l’on peut rejoindre Terasson) que nous pourront continuer.
Nous sommes dans la théorie de la terre pleine et il va falloir réfléchir et surtout laisser tomber cet anthropocentrisme qui sinon nous détruira.
Le végétalien peut l’être aussi par respect du monde animal, c’est une évolution que nous devons peut-être accomplir, comme ne pas être anthropophage.
Est-ce que les animaux sont là uniquement pour notre plaisir ? Là aussi il y a de profonds conditionnements.
Etant végétarien à tendance végétalien depuis 25 ans, j’ai pris cette décision pour témoigner d’une volonté de reviser notre attitude vis à vis du monde animal (au moins).
D’ailleurs à l’allure ou nous allons, dans quelques siècles le monde animal devra disparaître, toute la place étant occupée par les humains, le partage de l’espace sera difficile, qu’on se le tienne pour dit.
Alors savoir si on veut ou pas être végétarien, si ça fait plaisir ou pas, n’est plus la question.
Mais que les carnivores qui écrivent ici se rassurent, il restera de la viande pour leur vie à eux et leur plaisir ne sera probablement pas contrarié.
Chacun pense avoir le droit de placer son plaisir ou il veut, c’est souvent vécu d’une manière pulsionnelle ou prétenduement naturelle.
D’autre peuvent découvrir que le plaisir est aussi évolutif et que de se le créer est encore meilleur.