@Pierre JC Allard :
Merci pour le texte sur les « grands électeurs » : il est intéressant mais je ne crois pas qu’il aille dans la bonne direction, car aujourd’hui le représentant législatif, député ou sénateur, est déjà un « grand électeur » dans le principe, et cela ne fonctionne pas : quand une personne délègue, elle se désintéresse.
Il est dit dans le texte "D’abord, pour créer une familiarité avec le pouvoir chez l’électeur
aujourd’hui aliéné de la chose publique." je suis bien d’accord avec cela, mais pas avec la solution.
Pour moi, la seule solution, c’est celle des jurés d’assise : chacun peut devenir juré d’assise. Le fait de savoir cela change tout. On peut refuser si l’on n’a vraiment pas confiance en soi, mais on peut le faire, s’y intéresser et apprendre.
Et c’est le regard neuf et le processus d’apprentissage sur le tas qui comptent.
Quand à mettre un examen, qui déciderait des questions et des réponses ? Je crois plus à la discussion collégiale, quand les personnes sont réellement indépendantes. Et le tirage au sort garantie globalement cette indépendance, car on ne peut pas acheter toute la liste électorale !
Comme dirait le sage africain d’Olivier Cabanel, c’est en forgeant que l’on devient forgeron, et il n’y a pas d’autre moyen pour créer une familiarité avec le pouvoir que de se jeter à l’eau 