Djib : "Et vous avez sous les yeux aujourd’hui tous les organismes qui ont
réussi un test de plusieurs millions d’années. Il me semble normal que
la complexité du vivant soit à la hauteur de la difficulté du test.
Je comprend ce que vous voulez dire. Mais l’expérience de milliers d’années n’explique pas l"extraordinaire intelligence de la vie. La cellule biologique est un petit miracle à elle seule.
Mettons qu’un organisme puisse apprendre. Apprendre ne veut pas dire comprendre, ni être capable de créer, tout au plus s’adapter. Je ne vois pas par exemple, comment un organisme primaire pourrait devenir un aigle, ou un albatros.
La fonction sexuelle est en elle-même assez remarquable. Comment un organisme peut-il évoluer afin qu’il se reproduise par accouplement ?
Cela dénote plus qu’une intelligence, une philosophie de la vie.
De même, la capacité des éco-systemes à permettre plus que la cohabitation, une complémentarité intelligente, fonctionnelle et merveilleusement organisée me parait résulter d’un génie biologique de grande envergure.
Qui d’entre nous serait capable de seulement commencer à imaginer un tel fonctionnement à partir de rien ? J’ai bien du mal à envisager que le hasard réussisse des choses que je ne peux même pas imaginer être capable de faire (moi ou un autre).
Si l’évolutionnisme était vrai, on devrait encore en être au niveau de la soupe primordiale. Une soupe évoluée et d’une certaine complexité certes, mais pas au niveau d’une nature intelligente et développée déclinée en des tas d’espèces, races complètement innovantes.
L’intelligence biologique (je devrais dire le génie) se retrouve à chaque échelon de la nature. Rien que cela devrait nous inciter à y voir autre chose qu’une évolution issue du vide.