Ce que le Doc ne dit pas, parce qu’il est faussement modeste, c’est que la nature l’a gâté, ou fait une gâterie, si vous voulez. Il est doté d’un stylo énorme, qu’il sort à toute occasion, le braque dès qu’il en a marre. Un stylo qui se recharge aussi vite qu’il crache sa purée à l’encre textuelle sur l’écran de nos blanches pas très Net. Un éjaculateur précoce du billet qui ne sodomise pas les dyptères, le butor du politiquement correct, le bougre épinglant les bien-pensants, les peines-à-jouir, les pisse-menu.
Après avoir balladé son engin mal poli sur toutes les lignes du Métropolitain , baroudé à Nairobi ( où l’Afrique est bonne hôtesse, je le rapelle), s’étre fait faire une fellation citoyenne aux frais de la maison Avox, disséqué de la vulve de truie en toute impunité pénale, voilà-t-y pas qu’il nous parle de la seule conquète Npoléonienne qui vaille et qui dourre : l’Obélisque de la Concorde.
PS : Je diverge avec vous (et dix verges, c’est énorme, disait Desproges) sur les « matins glorieux » cités par Hugo. Ca n’a rien de glorieux : il y a une quinzaine d’années, une poétesse de ma connaissance me rappellait avec tact que « le coup du matin ne compte pas ». Elle n’était pourtant pas comptable, mais elle tenait apparement dans sa tête une ardoise avec des traits de craie à chaque saillie.
Les femmes sont impitoyables. Ca me rappelle le mot de je ne sais plus qui : « il n’y a pas d’hommes impuissants, il n’y a que des femmes maladroites ».
Des gauchères, quoi.