Rappelez-vous le scandale « pétrole contre nourriture » de 2005, dans lequel Maurice Strong, le n° 2 de l’ONU, grand artisan du Sommet de la Terre de Rio et du développement durable, s’est fait pincer par la Commission Volcker, chargée d’enquêter sur des malversations au sommet des Nations Unies, pour avoir touché un pot de vin de un million de dollars provenant des caisses de Saddam Hussein. L’ONU s’était vue confier la gestion de ce programme humanitaire, qui consistait à déroger à l’embargo mis sur les import-exports de l’IRAK, afin que la population irakienne puisse acheter des aliments et des médicaments avec le produit de ventes de pétrole. La corruption a rapporté 1,8 milliards de dollars à Saddam Hussein personnellement (il faisait procéder à des sur-facturations en sa faveur, aussi bien sur les ventes de pétrole que sur les achats d’aliments et de médicaments).
Plusieurs têtes de l’ONU sont tombées, en même temps que Strong, dont le Directeur du programme « Pétrole contre Nourriture », Benno Sevan, l’organisateur de toute la corruption. Kofi Annan lui-même a été impliqué, mais a bénéficié de l’indulgence de la Commission Volcker. Mais lisez plutôt « la Servitude Climatique », chapitre 6. Vous en apprendrez de belles sur Maurice Strong, l’ONU et ses dirigeants.
Vous comprendrez pourquoi je refuse absolument ce plan du Nouvel Ordre Mondial qui consiste à prévoir une gouvernance mondiale confiée à l’ONU.