Très bon article je trouve.

En 2007, je disais qu’avec Sarko c’est la dictature. Tous me riaient au nez.
En fait 2 ans après, je me rends compte que je n’avais rien compris du système en place. Nous sommes dans une république, pas une démocratie. En fait, le fonctionnement même des institutions françaises, si elles sont gérées par une bande de mégalos, peuvent mener facilement à un fonctionnement dictatorial...on est loin de Montesquieu et Rousseau !

Monsieur Sarkozy qui est un dictateur, n’ayons pas peur des mots, exploite à son paroxysme les institutions de 1958-1962. Sauf que depuis, la société a changé. De Gaulle avait déjà fait un demi putsch pour installer une constitution à sa convenance.
Sauf que depuis, la mondialisation libérale a engagé tous les Etats dans des processus destructeurs qui poussent à privatiser et démanteler les services publics. Je ne pense pas que Sarkozy soit responsable de tout, c’est juste qu’il accélère le processus....même s’il me fait vomir. Rappellons quand même que sans les collaborateurs en milliers des dictateurs, pas de dictature. Hiler n’était pas seul, Pinochet ne l’était pas, Staline Mussolini et Poutine ne l’étaient pas, Sarkozy ne l’est donc pas.
Car aujourd’hui, il y a la propagande et le système totalitaire de l’entreprise qui règnent en maître sur l’individu, l’en empêchant toute vie démocratique et libre dans ce pays. C’est ainsi, le capitalisme est tellement étendu, la guerre économique est tellement violente qu’il faut savoir se vendre partout où l’on postule à un travail, tellement de violence invisible que lorsque vous allez faire vos courses, que vous payez votre loyer, vos impôts ou allez chercher de l’essence à la pompe, vous contribuez au processus. Accroissement des profits des multinationales, des rentes actionnariales etc. La solution n’est pas de destituer Sarkozy (même si vous ne le proposez pas), mais d’arrêter à son échelle de consommer à outrance.

Ce n’est pas une dictature militaire, ni un système totalitaire... mais une dictature autoritaire molle. Mais ça changera, dans un an, deux ans, dix ans, cinquante, cent ans... gardons espoir et résistons dès maintenant...