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Commentaire de Internaute

sur L'identité nationale : le vrai problème c'est l'américanisation (suite)


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Internaute Internaute 11 décembre 2009 16:28

« Est français celui qui se sent français et qui est reconnu comme tel par les autres. »

L’identité nationale ne peut être portée que par un peuple relativement homogène, partageant une histoire, un ensemble d’us et coutumes appelés culture et se sentant unis entre eux par une communauté de destin, laquelle vient le plus souvent du caractère tribal originel (les bretons, les normands, les francs etc) puis se combine avec l’aggégation en états. Ainsi les nations du moyen-âge se sont peu à peu fondues en la nation française et cela a demandé en gros 1.600 ans. Sous Loui 11 on ne sait pas trop ce qu’est la France, les burgondes n’en faisant pas encore partie. Sous Louis 13 les choses sont déjà plus claires.

Le débat lancé par Sarkozy cache en fait la question « Qu’est-ce qu’un français ». Y répondre c’est définir par dérivation ce qu’est l’identité nationale.

Ma formule y répond.

Remarquons qu’elle n’est pas raciste, même si il faut bien qu’il y ait une communauté historique, nécessairement homogène sur le plan racial.

Les martiniquais cadrent parfaitement à ma définition.

Les immigrés européens (russes, espagnols, italiens, polonais et hongrois, juifs ou non, portugais, arméniens pour vous faire plaisir) sont français d’adoption dès la deuxième génération car ils se sentent français et sont reconnus comme tels par les autres. On dit qu’ils s’assimilent. Qu’ils gardent des affinités particulières pour leurs contrées ou leur nation d’origine n’enlève rien au fait tant que cela reste du domaine privé.

Un Yannik Noa qui se vante d’être citoyen du monde et ne rate pas une occasion de dire qu’il se sent camerounais n’est pas français selon moi bien que je lui accorde volontier la citoyenneté héritée de sa mère.

Ma formule exclu d’emblée toute (ou presque) l’immigration africaine qui veut vivre chez nous comme chez elle avec sa propre histoire et ses propres valeurs. Ils ne se sentent pas français et ne sont pas reconnus comme tels même si une quantité phénoménale de bobos refuse de voir la moindre différence entre eux et les français. Donnez-leur des cartes d’identité en double en triple et en quatruple comme le font les députés. Cela en fera des français de complaisance mais surement pas des français.

La reconnaissance par les autres est essentielle. Sans cela, vous avez un patch-work de communautés qui sont en compétition sur un même territoire. Chacune a sa propre identité nationale.

Voilà expliqué quelques termes : français - français d’adoption - français de complaisance et citoyen français.


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