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Commentaire de Eloi

sur Climat : la formation du consensus


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Eloi Eloi 11 décembre 2009 20:17

@ aja-4u

merci pour votre réponse, mais...

que les impacts sanitaires de ces GES sont énormes (avec les coûts induits en terme de santé publique),
Donc que ce soit pour le réchauffement « potentiel » où tous les autres aspects, il n’y a aucune raison de ne pas limiter les rejets.

Vous ne semblez pas avoir compris le sens de mon commentaire.
* l’impact sanitaire des GES n’est en rien prouvé : ils ne sont pas toxiques à respirer, les dommages collatéraux sanitaires d’un éventuel réchauffement climatique ne sont pas prouvés, le réchauffement climatique anthropique n’est pas prouvé.
* s’il n’y a pas d’impact dus aux GES, autant continuer à consommer du pétrole, du charbon (surtout) et du gaz, prendre plus de temps pour la reconversion énergétique, mais garder l’argent de tout le monde pour aider directement les populations qui risquent d’être impactés par le réchauffement, plutôt que dépenser des sommes incroyables pour des solutions coûteuses et non efficaces (à court terme). C’est une très bonne raison pour continuer à rejeter des GES.

Un exemple : on continue à consommer les hydrocarbures (essentiellement charbon), on utilise les centaines de milliards d’€ pour aider les populations sinistrées (exemples ci-dessus), et pendant ce temps, lentement, on met au point les solutions réellement efficaces au niveau CO2 et énergétique : la surgénération, la fusion thermonucléaire ou on place des panneaux solaires à un million de km du soleil, et dans un siècle on a terminé la transition énergétique.

Plutôt que se payer pour des centaines de milliards d’€ des éoliennes, des panneaux solaires au sol, tous ces joujous guères efficaces (et qui me paraissent de toute façon incapables de nous permettre d’effectuer une transition énergétique en moins d’un siècle)...

Et le choix entre ces deux attitudes sera terriblement déterminant pour la réussite d’une vraie politique écologique et énergétique. Et le choix dépend de l’origine anthropique ou naturelle du réchauffement.

Honnêtement, les choix actuels risquent de nous faire tout perdre ! Et la raison de mon opinion est que justement, nous en faisons un choix politique et idéaliste, avant d’en faire un choix technique. Et quand l’on voit ces milliers de diatribes, on se rend compte qu’un choix technique est impossible à l’heure actuelle. Et c’est réellement cela qui est effrayant...


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