Le climategate a créé une défiance envers l’establishment scientifique en révélant son état d’esprit, qui n’a rien à voir avec celui du scientifique d’image d’Epinal, uniquement mu par la recherche de la vérité. Le dossier du CO2 et du réchauffement est instruit à charge, les « scientifiques » s’étant transformés en procureurs. Or un déplacement d’équilibre a toujours des conséquences positives et négatives. Le CO2 est favorable aux plantes. La chaleur aussi. C’est l’eau qui manque. Si des zones irriguées deviennent plus chaudes (nord du Canada et de la Sibérie, par exemple), de nouvelles terres cultivables apparaissent. Le CO2 a fait l’objet d’une diabolisation qui n’a rien de scientifique. Faut-il créer des taxes pour empêcher des zones irriguées de devenir fertiles ? La chose peut au moins se discuter, sans que des arguments de lobbyisme supposé entrent en jeu. Il y a des gens qui s’interrogent sur la légèreté avec laquelle on oppose le camp des vertueux anti CO2 et celui des crapules payées par les lobbies. On voit bien que les ONG (qui ne représentent qu’elles mêmes) salivent à l’idée d’être partie prenante d’une gouvernance mondiale qu’aucune élection ne leur accorderait. Pourquoi ne seraient elles déclarées pas d’utilité planétaire ? Elles parlent de besoin de financement s’élevant à 100 milliards de dollars, dont une partie ira aux études et recherches qu’elles mènent et aux actions qu’elles entreprennent. La lutte contre le CO2 va générer une immense corruption, en particulier dans les études scientifiques, car aucune étude "pro CO2’ ne verra le jour. Or le CO2 est un produit de la nature aussi naturel que l’oxygène, sa diabolisation n’a pas de raison d’être. Ce n’est pas un polluant.