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Commentaire de JL

sur Le Progrès, ce mythe fondateur de la modernité


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Francis, agnotologue JL 13 décembre 2009 09:42

Cet article mérite qu’on y revienne. Il me paraît évident qu’on pourrait écrire le même en remplaçant « Progrès » par « Dieu ».

Je me demande si vous ne faites pas là un mauvais procès au progrès. J’ai envie de dire : le progrès est mort, le profit l’a tué.

Et si « Des civilisations entières, des traditions séculaires, une religion comme l’Islam pourraient, à bon droit, reprocher à l’Occident, de laisser la planète dans un piteux état, reprenant en les amplifiant quelques unes des attaques de René Guénon »,

ce n’est pas le Progrès qui en serait responsable, mais la rapacité des occidentaux, ceux-là qui ont construit ce système mondialisé et a-démocratique, la somalisation du monde comme dit Attali, système paradoxalement appelé encore, Démocraties.

Cette A-démocratie, les malheureux citoyens que nous sommes, devrons l’adorer longtemps encore, à défaut d’en avoir trouvé de meilleur, tout comme ces citoyens de 1984 qui n’avaient d’autre choix que celui d’aimer Big Brother.

Ps. Est-il utile de dire que toute la recherche mondiale actuelle est aux mains d’intérêts privés ? La démocratie et le libéralisme sont comme la liberté et l’égalité : l’un sans l’autre n’est qu’illusion. Aujourd’hui, le libéralisme est en train de tuer la démocratie. Douloureuse prise de conscience.

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