Ayant relus, les commentaires, je voudrais mettre l’accent sur quelques points qui me semble essentiels en me limitant à la zone Arbresloise.
Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Arbresle, est au confluent de la turdine et de la Brévenne, entourée de plusieurs colline. Au nord, depuis la route de Paris (RN7) jusqu’à la route de Lozanne (D 596). A l’est depuis la route de Paris, jusquà la route de Sain-bel, qui longe la brévenne en amont du confluent . Enfin , du sud au nord ouest,depuis cette route de sain-bel, jusqu’à la route de Lozanne, un ensemble qui va de Soucieux les mines à Fleurieux sur l’Arbresle ( RN7-route de Lyon) en passant par Eveux.Parce que Lyon est Ville ouverte, parce qu’il faut éviter des représailles aux Arbreslois, la défense s’organise, à l’est, avec des troupes mobilisées depuis quelques mois pour le 25 ème RTS, quelques jours ou semaines pour la plupart du reste, dont la Légion Etrangère, qui n’est pas celle de Sidi bel Abbès, mais celle de Sathonay-camp.
Me fiant à une plaque commémorative, montée du cimetière, j’en conclus que les troupes étaient retranchées, en arrière de la voie voie ferrée, du pied de la colline, jusqu au sommet jusqu’au bourg d’Eveux. De cette position, ils ne tenaient sous leurs feux, que l’Arbresle grosso modo, depuis la montèe de St Germain, jusqu’à la cote de Fleurieux, à la sortie du Bourg, la nationale 7 étant masquée par les collines en amont et en aval de l’Arbresle. Il est clair, que même en pilonnant l’Arbresle, on ne pouvait empêcher l’avancée des troupes allemandes. Le choix de résister, et de retarder l’ennemi, exige un enjeu important , pour que le sacrifice que l’on impose devienne héroïque.Ce n’est pas le cas, et donc le sort subit par ces hommes à été non seulement inutiles, mais il a été contraire à ce que ces chefs en attendaient (selon certains écrits). L’avancée allemande se faisant vers Lyon, ville ouverte, et non vers le sud, cela était sans conséquence, pour les tractations d’armistice en cours et sa future ligne de démarcation. Qui plus est , le fait d’opposer des troupes noires aux SS, étaient une erreur aussi bien pour les troupes, que pour la tenue des tractations.
Pour que des tirailleurs, cherchent un abri à l’Arbresle, ils devaient franchir les lignes ennemies, et il y a peu de chance que cela ait eut lieu, et sauf si des déserteurs se sont cachés avant la bataille, il n’y eut guère d’occasions, pour des héros civils.
On imagine mieux, des tirailleurs attaquer la grimpette d’eveux pour se replier, et tomber à mi chemin d’essouflement et d’une balle dans le dos.
Se seraient ils battus, pour que des convois ferrovières de blessés puissent passer, leurs morts devenaient héroîques, parce qu’elles avaient un sens.
Qualifier d’héroîque une mort inutile, revient à utiliser des morts non volontaires, de la même façon qu’ils le furent de leur vivant.
09/01 11:54 - morice
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09/01 11:53 - morice
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09/01 11:51 - morice
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09/01 11:51 - morice
09/01 11:50 - morice
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09/01 11:47 - morice
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