Par ailleurs, il commence à y en avoir sérieusement marre des imbéciles
nuisibles complotistes, qui, dans la foulée des cyniques libéraux,
assimilent le VRAI souci écologique à Al Gore, et traitent les autres
« d’escrocs de l’écologie ».
Qu’ils aillent vivre dans les pays où le réchauffement a déjà fait des dégâts irréversibles,on verra comment ils la ramènent.
Pour info :
Des écoliers participent à une manifestation pour le climat dans le sud de Durban, Afrique du sud (AFP)
Les incidents dans la capitale danoise se sont produits peu après le départ du cortège, quand un groupe de 300 manifestants, entièrement vêtus de noir, ont brisé des vitrines à coups de pavés et de marteaux. Des policiers anti-émeutes
sont aussitôt intervenus sans ménagement. Au total, la police a annoncé
l’interpellation de 600 à 700 personnes, essentiellement selon elle des
membres « des Blacks Blocs », ces groupuscules ultra-violents qui s’étaient notamment illustrés au sommet de l’OTAN à Strasbourg en avril. La coalition Climate Justice Action
(CJA), l’un des organisateurs de la manifestation, a dénoncé les
conditions dans lesquelles des centaines de militants ont été
interpellés « sans distinction », soulignant qu’une centaine d’entre eux
« étaient toujours retenus dans la rue samedi soir »menottés et
maintenus en position assise malgré le froid extrême". Parti du
Parlement, le cortège, plutôt bon enfant, a pris la direction du Bella Center,
site des négociations, où une scène avait été dressée pour accueillir
les orateurs prévus, avant une veillée aux chandelles avec la
participation de l’ancien archevêque sud-africain du Cap, Desmond Tutu.
Près de 3.000 personnes, pour la plupart en imperméable bleu ciel,
avaient formé un premier rassemblement dans la matinée à Copenhague à
l’appel des Amis de la Terre,
qui entendaient former des « marées bleues » pour la "justice pour le
climat« . »Aujourd’hui, nous descendons dans les rues pour demander
réparation de la dette écologique en faveur du Sud", expliquait Lidy
Nacpil, militante philippine de la Jubilee South Coalition
à Copenhague. « On ne peut pas continuer à se dire : »On a du temps« », a
estimé la chanteuse béninoise Angélique Kidjo. "Il y a des rivières qui
s’assèchent en Afrique, des cours d’eau où on peut marcher comme on ne
l’avait jamais fait avant. C’est maintenant ou jamais", a-t-elle
ajouté. Pour la première fois dans l’histoire de la diplomatie
climatique, née en 1992 avec l’adoption de la Convention de l’ONU, le
mouvement altermondialiste s’est rapproché des organisations environnementales. L’eurodéputé français José Bové,
figure de l’altermondialisme, a expliqué être venu à Copenhague pour
« lier justice climatique et justice sociale » : "Aujourd’hui, il n’y pas
de coupure entre le combat contre le réchauffement climatique et le
combat pour un autre monde".
Mais la mobilisation pour le climat ne s’est pas uniquement illustrée à Copenhague. La région Asie-Pacifique,
qui abrite de nombreuses îles particulièrement vulnérables au
réchauffement, avait donné le coup d’envoi des manifestations. Quelque
50.000 personnes, selon les organisateurs, étaient descendues dans les
rues en Australie. A Manille, quelques centaines de personnes ont défilé en rouge, arborant des bandanas vantant l’énergie solaire. A Hong Kong ou Djakarta, mais aussi au Canada,
des rassemblements de quelques centaines de manifestants se sont
également tenus pour réclamer une action énergique contre le changement
climatique. La France n’a pas été en reste grâce des
manifestations organisées par le réseau « 350 », qui ont rassemblé
quelques centaines de personnes, notamment à Paris, Marseille, Lille,
Bordeaux et Lyon. Seules quelques dizaines de personnes se sont
rassemblées à Genève.
A Washington, quelques dizaines de manifestants groupe Avaaz.org ont édifié une arche de Noé en bois portant l’inscription « Climat Plan B, »
en référence au patriarche biblique, unique juste sauvé du Déluge, qui
emmena sur un bateau un couple de chaque espèce animale. "L’arche est
l’ultime symbole d’espoir« , a déclaré un révérend de Washington, Derrick Harkins. »Nous avons, en tant qu’êtres humains, les outils pour sortir de la crise", a-t-il ajouté
Au moment où les pressions sur les états réunis à Copenhague doivent
être le fait de TOUS ceux soucieux du sort de la planète, pour arracher
un accord prenant enfin en compte les réalités, et véritablement
contraignant, ce nauséabond refrain est vraiment des plus déplacés.
24/12 19:14 - bob
@ traroth, Vous avez mal compris mon texte. La révolte est nécessaire dès lors que le sujet (...)
21/12 12:29 - Traroth
Ce qui me fait rire dans votre message, c’est que pour les gens comme vous, qui ne (...)
20/12 20:00 - bob
Article tout à fait exact et qui stigmatise le comportement d’un faux révolté. Renaud se (...)
20/12 15:01 - andqui
L’écologie rend c.o.n., c’est la nouvelle macine à décerveler, le nouvel opium. (...)
20/12 12:56 - Traroth
Article assez méchant, mais pas complètement faux. Depuis son come-back, Renaud n’est (...)
20/12 12:13 - fredleborgne
Sans juger Renaud, on peut tout de même déplorer qu’il ne soit plus celui qu’il a (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération