bravo à l’auteur pour son article.
depuis que la vaccination a été découverte par jenner au XVIII° siècle, elle a a sauvé des millions de vies humaines. mais comme on injecte des produits censés stimuler le système imunitaire, il faut que ceux-ci soient actifs pour provoquer une réaction de défense.
il en résulte donc un infirme pourcentage de personnes présentants des effets secondaires, dont certains mortels.
mais il faut, malheureusement relativiser ces pertes, au nombre de personnes dont la vie a été sauvée.
à notre époque, nous aimerions avoir des produits sécurisés à 100%, tant nous sommes habitués à une société de consommation où l’on échange un objet, dès qu’il présente un défaut, si minime soit-il.
en terme de biologie, le 100%, n’est malheureusement pas possible
la grippe tue, en général des personnes déjà âgées ou affaiblies. mais dans le cas de la grippe A, il semblerait qu’elle touche aussi, plus violemment, des jeunes adultes jusqu’ici en bonne santé,
nous sommes à une époque où les infos circulent rapidement, et parfois sans être vérifiées. les rumeurs naissent et s’amplifient. il est facile de les habiller d’arguments pseudo-scientifiques, car la plupart de ceux qui les lisent n’ont pas le temps d’aller les vérifier.
le doute s’insinue dans les esprits et on en arrive a croire des énormités sans réellement avoir un fondement rationel.
la vaccination contre la grippe A ou saisonnière, n’est pas obligatoire. c’est laissé à l’approbation de chaque personne.
je ne vois donc pas pourquoi les anti-vaccins font tant de prosélytisme, basé sur la désinformation volontaire ou la lecture erronée de faits rarissimes , puiqu’ils touchent en moyenne 1 personne sur 100 000, pour essayer de casser une campagne de santé publique.
qu’ils ne se fassent pas vacciner, et laissent les autres en décider librement pour le faire ou non, et d’estimer le risque qu’ils prennent dans un cas comme dans un autre.