@ l’auteur : Merci pour ce coup de gueule, qui va immanquablement vous valoir une volée de bois vert de la part de la meute.
Il est effectivement parfaitement anormal que la caste des seigneurs du rail et l’amicale de la lutte finale et des casquettes Ricard réunies emmerde avec une régularité de coucou suisse des millions de personnes tous les hivers non seulement pour préserver leurs fameux avantages acquis, mais encore pour réclamer d’autres primes sur le dos du contribuable...
Il ne vient pas à l’idée aux pieux défenseurs de la lutte sociale permanente de comptabiliser le nombre d’heures de travail perdues pour les passagers, et en particuliers pour ceux qui n’ont que peu ou pas de protection sociale (je me souviens d’avoir vu une femme de ménage pleurer sur le quai du RER A, car elle avait ainsi perdu sa journée de travail et elle savait qu’elle ne serait pas payée), ni de l’indécence de ces revendications dans un pays où les augmentations de salaires sont au point mort depuis plus d’un an et où la plupart des salariés du secteur privé ont peur pour leur boulot.
C’est la lutte finaaaale...