Vos analyses sont intéressantes, ainsi que vos solutions. Mais vous ne faîtes pas assez la différence entre économie réelle et virtuelle.
L’équilibre visé par les banques centrales est la correspondance entre la richesse réelle et la masse monétaire.
L’économie réelle :
Si la population active croît, la masse de travail fournie croît également et donc la richesse créée croît nécessitant la croissance de la masse monétaire.
S’il y a emprunt, il y a création monétaire à l’instant t, correspondant à une richesse générée par une activité future. L’emprunt est un pari sur l’avenir.
Dans le même temps, la valeur monétaire de la monnaie fiduciaire en circulation n’a pas la valeur de la totalité de la masse monétaire car cela serait trop coûteux et inutile. C’est pour cette raison que l’économie virtuelle existe pour qu’une part de la richesse réelle soit virtualisée.
Les autres richesses physiques, également, ne peuvent égaler la masse monétaire existante.
Les écueils :
La population active est constante ou diminue au regard de la population totale croissante.
Le pari sur l’avenir est perdant, c’est à dire qu’il n’y a pas de richesse générée car il y a perte d’emploi ou pas de commandes pour les entreprises.
Dans une période instable, les agents économiques réalisent leurs gains, c’est à dire matérialisent leurs gains virtuels : demande de liquidités, ventes d’actions, d’obligations, achat d’or, de biens matériels, d’immobilier ; la demande est trop importante au regard des richesses physiques, bien que l’immobilier soit un refuge intangible et abondant. Les autres biens de consommation courante perdent de leur valeur, donc ne garantissent pas le capital.
L’économie virtuelle :
Les banques émettent des prêts qu’elles garantissent à hauteur de X% des richesses en monnaie fiduciaire présentes sur les comptes qu’elles gèrent.
Le jeu en bourse autorise un taux de couverture de X% des sommes en jeu.
Le forex autorise un levier jusqu’à 300 %.
Les écueils :
Tant que la garantie des prêts n’est pas de 100 %, il y a création de monnaie virtuelle sans rapport avec les richesses réelles.
Tant que le taux de couverture n’est pas de 100%, même résultat.
Tant que le levier existe, même résultat.
En conséquence :
Il est impossible de différencier la part virtuelle de la masse monétaire correspondant aux richesses réelles de la création de monnaie grâce aux taux de couverture et aux effets de levier, c’est à dire à partir de rien.
Lorsque les agents réalisent leurs gains, il y a une demande forte de richesses réelles qui ne peuvent égaler les richesse virtuelles, donc une perte de valeur d’achat des monnaies utilisées pour créer ces richesses. Les premiers à réaliser leurs gains seront les mieux servis.
Le montant de la richesse virtuelle créée à partir de rien, parce qu’il y a eu cumul des taux de couverture et des effets de levier est estimée à 500 000 Mds de $.
28/12 16:39 - lechoux
28/12 16:38 - lechoux
« —> Pas du tout encore une fois c’est une définition. : »La monnaie est une (...)
19/12 14:20 - Galuel
> Pas du tout, la monnaie est la monnaie, pas les biens.« Vous citez des théoriciens qui (...)
19/12 13:48 - lechoux
Pour plus de clarté, pourriez-vous éviter de reprendre vos écrits dans vos réponses, merci. (...)
18/12 15:49 - Galuel
Vous êtes dogmatique : « partageons les biens des autres ». > Pas du tout, la monnaie est (...)
18/12 15:23 - lechoux
« ...n’avaient pas vu le coup venir. » Nous non plus, nous n’avons pas vu le coup (...)
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