Malentendu, donc. J’ai dû manier le second degré assez maladroitement sur un sujet aussi sensible.
Beaucoup de lecteurs ont silencieusement compris le sens simple de ce texte pour l’avoir lu jusqu’au bout, mais d’autres qui l’ont moins bien saisi y sont allés de leurs commentaires épidermiques. Mais c’est le jeu.
Certains que je ne nommerai pas sont allés jusqu’à donner mon nom de famille en commentaires, alors que je la protège, ruinant peut-être les chances de mon épouse d’être engagée un jour à la RATP...
Merci à la veille de la rédaction qui a effacé ces appels au lynchage. Mais ça en dit long sur le climat de guerre civile froide qui règne en notre pays.
Sur le fond, je dis une chose : Je CRAINS* que dans notre pays où 7 millions de gagnent moins de 770 €/mois la situation soit telle que ceux qui ont un travail, comme en l’occurrence certains techniciens de la RATP, passent pour des nantis. Ce n’est pas qu’il faille leur jeter la pierre, ils ont droit de faire grève, mais que tant de personnes en France travaillent pour si peu, ne travaillent pas ou ne travaillent plus est condamnable.
Mais je ne reviendrai pas sur les Traités de Maastricht, accords de Barcelone et Traité de Lisbonne aujourd’hui... ce qui est voté est voté, n’est-ce pas, on ne revient jamais dessus, non ?
Ensuite j’appelle à ce que ce mouvement s’étende, et dans mon propos qui n’est pas tiède, jusqu’à RENVERSER le gouvernement, et pas du tout que les plus défavorisés se battent entre eux.... Lisez le texte.
Alors, de droite, disiez-vous ?
On est tous le nanti de quelqu’un, et je ne m’inspire pas du tout de la réthorique de TF1 comme le dit plus bas Finaël.
Salade75 fait un commentaire juste et simple, un témoignage d’un usager qui est aussi une salariée et une citoyenne.
Puisque bob me demande quels sont mes revenus, sachez qu’ils sont de 1600 euros par mois cette année à deux, avec un enfant. Pour le rassurer, nous ne percevons aucune allocation de logement ou familiale. Nous nous serrons la ceinture pour notre enfant ait le meilleur enseignement possible, car nous en voulons pas qu’il galère comme nous le faisons à bientôt 40 ans, l’école publique dont nous sommes issus, étant dans une situation catastrophique, même à Paris. Nous préférons travailler plutôt que de ne rien foutre. Mais si ça continue...
(* expression qui signifie bien que je déplore.)