Il aurait été opportun de ne pas citer Jacques Marseille
L’interview de Jacques Marseille, historien économiste et professeur à la Sorbonne à l’institut Manpower pour l’emploi.
L’observatoire des acteurs du travail de l’institut Manpower pour
l’emploi montre pour la première fois qu’il y a un début de consensus
entre les salariés et les chefs d’entreprises sur la réforme du contrat
de travail et avec une opinion moins négative des salariés sur une
évolution du régime chômage, sur l’allongement de la période d’essai
des CDI et sur les contrats de mission.
Nous découvrons alors les pensées et propositions de Jacques Marseille,
qui part son statut actuel, est positionné en expert sur cette réflexion.
La réponse de Jacques Marseille à l’institut Manpower pour l’emploi
La France connaît un paradoxe : le contrat de travail, l’un des plus
protecteurs pour le salarié et l’angoisse des Français, l’une des plus
forte.
Pour cela, il propose de rendre les Français favorables au travail avec
une pédagogie qui sera longue et il faut que les étudiants arrêtent de
s’engouffrer dans des filières sans avenir comme la sociologie, la
psychologie ou les sciences humaines mais aillent étudier le BTP.
Notre réponse à Jacques Marseille et à l’institut Manpower pour l’emploi.
La
psychologie des marchés et des travailleurs qui les créent, nous
apprend que plus une société ou un individu tient à quelque chose, plus
elle ou il a peur de le perdre.
Est-ce
parce qu’un individu tient à son travail, qu’il a peur de le perdre ou
de ne pas en (re)-trouver, qu’il est moins favorable au travail ?
Sachant qu’une grande partie des parents travaillant dans le BTP
déconseillent à leurs enfants d’aller travailler dans le BTP, quelle
réforme pédagogique doit être engagée, monsieur Marseille ?
Comme les entreprises savent que leurs organisations doivent d’être en
permanence adaptées à un environnement en perpétuel mouvement, elles
consultent sociologues et experts en ressources humaines pour être
accompagnées.
Il
est vrai qu’une société où le monde qui construit des tours et meurt
plus vite que ceux qui les imaginent n’est pas une société anxiogène.
Je m’égare.
La sagesse populaire vaut-elle l’avis des experts ?
Est-ce un hasard si le développement durable avec le micro-crédit et le commerce équitable sont récompensés uniquement par un prix Nobel d’économie ?
Pour moi cet homme ne vient sur les plateaux que pour vendre ses bouquins. Il n’est plus ce qu’il a était.