Plusieurs choses sont mêlées dans cet article.
L’adhésion supposée ou non du futur souverain pontife aux idées nationales socialistes déduite de son appartenance à la HitlerJugend, et l’hypothèse que cette adhésion ait pesé sur sa démarche de béatification d’un de ses prédecesseur dont l’attitude ne fut pas celle d’une franche réprobation au national socialisme.
Difficile en ces années là, pur un Allemand d’échapper à une quelconque adhésion à une structure estampillée « NS ».
Le national socialisme mit en place une société totalement enrégimentée et, dès la prise de pouvoir intégra le tissus associatif allemand, qu’il s’agisse de groupements politiques nationalistes et/ou plutôt réactionnaie ou d’autres plus neutres politiquement.
Les organisation de jeunesse non communistes se trouvèrent ainsi intégrées aux « Jeunesses Hitlériennes » et, pour les jeunes qui n’y furent pas ainsi automatiquement affiliés, l’adhésion revêtait un caractère quasi obligatoire.
Les pressions étaient de toutes natures : le voisinage, l’administration... Ainsi, ne pas inscrire son enfant dans la « HJ » revenait à s’écarter de la norme à une époque où il n’était point bon de se classer dans une minorité et même à se voir suspecté de franche hostilité au régime.
Condamner le petit Ratzinger pour cela ?
Ce serait franchement abusif..
Par contre, s’il tient absolument à exercer ses pouvoir de béatificateur, sans doute se trouve-t-il d’autres candidats possibles, moins sujets à polémique, plus en phase avec le « message du Christ » que ce souverain pontife à qui il est reste difficile de faire endosser une image de saint ou de martyr...
Sinon : mêler à tout cela Erich Maria Remarque, écrivain pacifiste opposant au nazisme et Marlène Dietrich, qui offrit son talent en soutien aux troupes alliées... relève du contresens !