Papy
(xxx.xxx.xxx.14)
23 décembre 12:36
"Ils ont renoncé sur le coup mais on repis encore plus fort après...
Rien ne pouvait stopper cette barbarie, mis à part la défaite des
allemands...« [ou des nazis ?]
Pas tout à fait exact non plus. 70.000 avant l’arrêt officiel de l’extermination (Opération T4), le 24 août 1941 ; plus de 30.000 [ »seulement..."] d’août 1941 à 1945.
http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=62&articleLib=Nazisme+%3A+les+op%E9rations+%AB%A0T4%A0%BB+et+%AB%A014F3%A0%BB+(2i%E8me+guerre+mondiale+190-ý1945)
La fin de T4
Himmler à raison de s’inquiéter. Personne ne
peut empêcher la rumeur qui bientôt enfle et atteint tout le Reich,
suscitant des réactions de plus en plus indignées : celle de la
population, de plus en plus nombreuse, celle de l’as de l’aviation
Werner Mölders, peu avant sa disparition, celle de l’évêque de Fribourg
en Brisgau Konrad Gröber et surtout celle de l’évêque de Münster, le
Cardinal Clemens Von Galen, qui lors d’un retentissant sermon le 3 août
1941, qualifie le programme T4 de « meurtre »
http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/euthanasie.htmBien
que les
opérations se déroulent dans la plus grande
discrétion, en faisant appel à un langage
codé,
des rumeurs circulent. Des familles s’inquiètent. Les
Églises protestante et catholique s’alarment. Le 3 avril
1941,
Monseigneur von Galen, évêque de Munster,
dénonce
en
chaire ces assassinats. Il sera imité par les
évêques
de Fulda et de Limbourg. Si bien qu’A. Hitler ordonne l’arrêt
officiel
du programme T4 le 24 août 1941. À cette date, le
nombre
des
victimes est de 70 273 réparties comme suit : 9 839
à
Grafeneck,
9772 à Brandenburg, 8 601 à Bemburg, 18 269
à
Hartheim,
13 720 à Sonnenstein, 10 072 à Hadamar.
En
réalité,
l’élimination des malades mentaux et des incurables se
poursuit
discrètement jusqu’en 1945. Les centres d’euthanasie
reçoivent également des convois de
détenus des
camps de concentration jugés inaptes au travail. Les
documents
signalent la mise à mort, par exemple, de 5 000
détenus
provenant de Mauthausen et de 3 000 autres extraits de Dachau. Pour
cette seconde phase de l’opération T4, le nombre des
victimes
est estimé à plus de 30 000.
Tous
les pensionnaires juifs
des
établissements thérapeutiques ont
été mis
à
mort de cette façon.
L’«
euthanasie »
a permis aux nazis d’assassiner
plus de 100 000 victimes sans défense.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mauthausen
5 000 autres furent envoyés et gazés à l’« Institut d’euthanasie » de Hartheim[2] (comme des déportés de Dachau
et 30 000 autres personnes envoyées non pas depuis un camp mais à cause
de leur condition de malades ou handicapés physiques ou mentaux).