on sanctionnera exclusivement des victimes...
Faux ! les maris aussi, qui devront aller faire les courses
eux-mêmes et emmener les enfants chez le médecins quand leurs femmes
n’auront plus le droit de porter leur burqa que chez elles…
Pfffff.... que de sophismes .....
Colre, je ne vous ai pas lu vous indigner contre le sort réservé aux femmes battues ; et je parle d’en France, qui ne portent pas la burqa, (Sur le territoire français, au moins deux millions de femmes sont
victimes de violence conjugale chaque année et 400 en meurent soit plus d’une femme par jour. ), ni aux femmes violées, ni contre la violence, relevée plus haut, de l’impératif de jeunesse, de beauté, de minceur, imposées aux femmes par les critères impitoyables de la marchandisation des corps occidentale, et qui aboutissent à l’anorexie, aux opérations de chirurgie esthétique, aux implants, au botox, etc...
Quand même plus emmerdant qu’une burqa, qu’on peut enlever, non ?
Indignation toujours aussi sélective ?
Pour moi, qu’on interdise le port de la burqa professionnellement dans le domaine public, me semble tout à fait logique.
Maintenant, dans la sphère privée, ou dans l’espace public, ça me semble relever d’une atteinte à la liberté de comportement, incompatible avec les droits de l’homme et de la femme.
Comment déterminer si ce port est volontaire ou imposé ?
Et, s’il est imposé, son interdiction changerait le sort réservé à ces femmes dans leur statut matrimonial, familial ?
Ridicule.
Transformer une coutume vestimentaire, fut-elle rétrograde et avilissante, en symbole, c’est lui conférer une dimension supplémentaire ; c’est aller à l’inverse exact du but soi-disant recherché, c’est prendre un effet pour une cause, et cristalliser autour de cet effet une valeur symbolique totalement superfétatoire et nuisible.
Que l’on s’intéresse plutôt à l’excision, aux violences conjugales, aux mariages forcés, aux femmes empêchées de se faire soigner par des médecins hommes, aux ségrégations dans les activités scolaires ; la burqa, franchement, ça ne revêt de caractère dramatique que pour ceux pour qui l’habit fait le moine ; combat dérisoire et superflu.