Bonjour,
« ...la vie courante si peu passionnante, voire même décérébrante et pathologique... »
Si votre vie est peu passionnante, ne généralisez pas. Et posez-vous la question du cercle vicieux : la vie n’est pas belle, donc on joue, donc on s’isole des réalités de la vie, donc on est de moins en moins adapté au vrai monde, donc le monde dégoûte de plus en plus, donc on a envie de jouer d’autant plus...
Sachez que les « No Life » qui s’enfoncent dans leur dépendance à l’extrême finissent dans la déprime les poussant parfois au suicide. Ce n’est pas en se déconnectant du monde que l’on peut s’y faire une place.
Pour un psychiatre qui utilise le jeu comme moyen thérapeutique (et croyez-moi, ils ne poussent pas leurs patients à passer 18 heures par jour devant leur jeu), il y en a mille autres qui vous mettront en garde contre les méfaits des abus.
Et là, je dois vous dire qu’une partie de mon texte vous a échappé :
« ...Le but n’est pas ici de condamner cette assuétude en tant que telle, mais de mettre en évidence l’impact que cela aura sur l’utilisation du temps disponible dans une journée... » et
« ...Chacun est libre de consacrer son temps, sa vie, à réaliser son objectif, quel qu’il soit... »
Comme EN TOUTES CHOSES, seul l’excès est nuisible. le fait de jouer est normal et même sain (je SAIS pertinemment que jouer fait partie intégrante du processus d’apprentissage et que cela dénote un esprit curieux et une volonté de challenge), mais poussé à l’excès il ne permet tout simplement pas de vivre. Comme trop manger... trop fumer... trop boire... trop bais... oui bon
Vous dites : « ...ceux qui n’y connaissent rien parce qu’ils ne pratiquent pas... »
Désolé de vous décevoir, mais je joue, moi aussi. J’adore ça, et je détiens même certains records... Mais je limite mon temps au jeu, pour ne pas que ça me bouffe tout mon temps, toute ma vie. Oui, vous vous trompez, en terme de jeux, vous avez affaire à un connaisseur, pratiquant. Et justement, je sais à quel point il faut prendre garde pour ne pas se laisser happer par le côté grisant...
Vous dites : « ...Les jeux électroniques en ligne au tissent des liens sociaux entre joueurs, font élaborer des stratégies psychologiques avec les autres, bien plus facilement que dans la vie courante... »
Dites-moi, si vous étiez dans le monde de Matrix, vous préféreriez donc vivre écervelé dans un monde imaginaire créé pour vous séduire ? Ou indépendamment des machines, dans le vrai monde, aussi horrible soit-il ?
Chacun son choix.
Bien cordialement
27/12 09:27 - amipb
Tisser des liens sociaux avec des jeux vidéo, beau paradoxe. Chacun reste donc chez soi pour (...)
26/12 23:43 - Micromegas
Cher Halman. Je vois que comme le précise notre ami, Chronophage est le terme utilisé pour ce (...)
26/12 16:33 - Halman
Chaque fois que je fais cette réponse on me répond par Matrix. Comme quoi vous aussi vous (...)
26/12 14:33 - Inside Jewel
Bonjour, « ...la vie courante si peu passionnante, voire même décérébrante et pathologique... (...)
26/12 13:40 - Halman
Et s’il valait mieux être addicte aux jeux vidéos qu’à la vie courante si peu (...)
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