• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de samosatensis

sur Mais où diable la bataille des Helvètes a-t-elle eu lieu ? IIème partie


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

samosatensis 26 décembre 2009 17:46

Suite
5.) «  Autre hypocrisie, car les DRAC et les archéologues se refusent à effectuer les sondages qui s’imposent car ce serait déjà un début de prise en considération en ma faveur (exemple : ma demande sans suite adressée à la DRAC d’Auvergne pour retrouver la trace d’une canalisation antique en plomb sur la hauteur du Crest). »
Les sondages qui s’imposent !! Laissez moi-rire, il ne s’impose que pour qui accepte vos délires et trace un trait sur tout ce qui est sûr et connu. Pourquoi donc les archéologues iraient perdre du temps, de l’argent et des moyens pour faire plaisir à quelqu’un qui est incapable de partir des faits, de reconnaître les évidences et prétend leur apprendre leur métier à partir de la falsification d’un mot dans césar. Vous êtes pitoyable si vous ne vous rendez pas compte de votre ridicule.
6) « Quant au reproche qu’il me fait de torturer le texte latin et d’essayer de lui faire dire ce qui m’arrange, c’est profondément injuste alors que je m’efforce toujours de retrouver le sens des mots latins au plus juste » Non ce n’est pas injuste c’est vrai : vous falsifiez et vous êtes incapable de faire une vrai traduction. Je reprend l’exemple du mot castris dans votre pseudo traduction au sujet de la bataille de cavalerie de vercingétorix. Vous voulez faire dire à César que ce terme castris (castrum) désigne une ville fortifiée. Pour cela il vous faut oublier que César quelques lignes plus haut a décrit les camps (castris) de Vercingétorix, c’est évidemment le rappel du même mot dans le même passage du texte, il est impossible de faire dire à un auteur le contraire de ce qu’il entend avec autant de clarté, juste parce que cela vous permet de trouver une fortification médiévale que vous transformez en gauloise en ignorant des siècles d’histoire de l’art et de preuves irréfutables. Et comment justifiez vous cela ? « castra Hannibalis (Ammien 3, 95), ville du Bruttium » en citant la mention dans le Gaffiot d’un autre sens ailleurs et 4 siècles plus tard. C’est sûr pour traduire césar il vaut mieux supposer qu’il utilise une fois un terme pour dire quelque chose et une autre fois pour en dire une autre, bref qu’il n’a aucune cohérence et aller chercher un autre sens à ce mot ailleurs et à une toute autre époque plutôt que de suivre la simple logique du texte de césar. Et après vous vous plaignez qu’on vous accuse que vous tordez les textes ? Mais c’est le cas, c’est assez clair non ! Vous n’avez jamais appris à traduire, jamais eu de vrais cours de version ?
7) « Concernant les monnaies, je me suis expliqué dans un article précédent, » mensonge, vous ne vous êtes pas expliqué, vous avez pris un exemple non pertinent (caletedu) et vous avez déliré autour en ignorant tout ce qui concerne le véritables monnaies éduennes. Pitoyable à nouveau, je renvoie à nouveau à l’ouvrage de K. Gruel.
8) « Qu’est-ce qu’une ville gauloise ? Samosatensis est en pleine confusion. Il imagine coupure et rupture depuis les villes gauloises telles qu’il se les imagine à partir de son modèle du mont Beuvray et il n’entend pas les archéologues qui découvrent de plus en plus une continuité d’évolution. Et il nous ramène ce vieux refrain : villes gauloises, villes en bois. » Je ne suis pas en pleine confusion, je vous relate les faits : oui il y a eu souvent coupure et rupture et en particulier dans le cas des éduens, je vous ai mentionné un document épigraphique espagnol montrant comment une cité (Sabora sous Vespasien) peut vouloir, sous l’empire romain, déplacer la ville chef lieu de son peuple, vous voyez il y a des textes explicites et incontournable. Les éduens l’ont fait à une échelle toute autre et bien plus tôt avec l’aide d’auguste, et les arvernes aussi. Mais il n’y a pas toujours eu rupture (voir besançon). Ce n’est pas en me caricaturant et en ignorant les recherches réelles et les faits que vous convaincrez qui que ce soit. Comme vous pouvez lire plus haut jamais je n’ai dit ville gauloise ville de bois. En fait vous pourrez facilement voir qu’en Gaule du nord ville romaine c’est aussi ville de bois dans une très large partie du bati (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pica_0752-5656_2003_num_1_1_2358). Vous êtes simpliste, vous ignorez tout, et vous espérez qu’on va vous prendre aus sérieux ?
9) « 5) Gergovie... Et la fouille de la muraille a montré comment elle a été complété d’urgence comme le texte de césar le dit précisément. Bref on a les traces mêmes de la bataille et il n’y a plus d’hésitation possible. Pur mensonge ! Que l’on demande à l’archéologue Matthieu Poux, spécialiste de Corent, ce qu’il pense de ces affabulations. »
C’est vous qui affabulez M. Mourey, il vaut mieux réfléchir avant de me traiter de menteur, allez donc lire ici(http://gergovie.arafa.fr/fouilles2007.html) et vous verrez vous même les photos du trait de catapulte et du rempart, c’est bien dans la muraille de gergovie qu’on a les traces de la bataille et pas dans le mur médiéval du Crest, et certes on peut demander à M. Poux, je doute qu’il réfute ces trouvailles !! Vous êtes extraordinaire d’impudence en enrolant de votre côté des gens dont les travaux se trouvent à des années lumières de vos délire. Encore une fois les lecteurs d’agoravox se rendront facilement compte et trouveront je suis sûr que la réalité archéologique est infiniment plus passionnante que vos élucubrations.
10) « maintenant que j’ai répondu, de nouveau, bis repetita » non, vous avez menti et vous persistez dans vos mensonges, mais vous ne répondez rien, vous n’apportez rien. C’est même assez sidérant de nullité, finalement vos fantasmes ne sont qu’un petit système assez mesquin dont vous ne sortez pas : une garnison sur le beuvray, des murs maçonnés, chercher césar sur une carte d’état major, placer l’atlantide en limagne et ignorer tout le reste. Risible
11) « la recherche historique est une discipline sans cesse en mouvement et que c’est le propre de cette disposition d’esprit que de remettre en question des idées toutes faites qui ne reposent sur aucun document ni argument sérieux. » sophisme plat. Mais qui espérez vous convaincre avec de tels enfantillages, parce que l’histoire est une science qui pratique le doute cela vous donne le droit de dire n’importe quoi ? et parce qu’il y a encore des progrès concevables en astronomie on aurait le droit de dire que oui le soleil tourne autour de la terre et prétendre que c’est une découverte majeur ? ha, ha !
12) « Trouvez-moi un document ou donnez-moi un argument qui vous permette de dater l’église de Mont-Saint-Vincent. Vous ne trouverez que des affirmations dogmatiques sous influence religieuse. Votre cerveau est conditionné, définitivement conditionné. Vous ne disposez plus de votre liberté de jugement. Vous parlez dans le vide. La différence, c’est que moi, j’argumente. » Au lieu d’accuser le cerveau de vos contradicteur d’être pollué, argumentez donc, car là je ne vois rien, quelles sont vos informations, vos arguments ? La datation de l’église du mont saint vincent n’a rien de dogmatique elle procède du b.a. ba de l’histoire et de l’histoire de l’art, par comparaison avec les autres bâtiments similaires qui sont bien datés (par des documents explicites, par des chroniques, des contrats, des chartes etc, par la dendrochronologie même maintenant) et par étude de l’ordre clunisien dont le mont saint vincent était un prieuré. Cela s’est fait depuis le XIXe(http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1892_num_53_1_447714_t1_0635_0000_2). C’est totalement banal, bien connu. Il y a des tonnes d’études sur les prieurés clunisien, parfois très précises (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pica_0752-5656_1991_num_1_1_2962). C’est à vous de montrer que des siècles de certitudes reposant sur des documents, des archives(http://cem.revues.org/index3972.html), des études architecturales, archéologiques sont fausses, et pour cela il faut un peu plus que falsifier coagmento dans césar. Vous avez 7 ans ou 77 ans ?
13) Et le sommet ! « C’est un peu avec réticence que j’ai parlé de méthode mais c’est bien parce que mes contradicteurs m’obligent à rentrer dans leurs jeux intellectuels absurdes. Tous ces grands mots de méthodologie, vérité scientifique, typochronologique et je ne ne sais quoi d’autre, ne servent qu’à masquer une pauvreté intellectuelle et de raisonnement. » Ce ne sont pas des grands mots, ce sont des régles intellectuelle précisément. La pauvreté c’est de ne pas avoir d’autre règles que son caprice et de prétendre l’imposer aux autres, de se poser en martyr. L’histoire a des régles et oui. Il vous faudrait commencer à le réaliser, des régles que Thucydide avait déjà mieux élaboré que vous, que les bénédictins de saint Maur ont raffiné, que l’école positiviste a formalisé. Qui veut les connaître peut facilement lire le grand livre de Marc Bloch sur le métier d’historien(http://classiques.uqac.ca/classiques/bloch_marc/apologie_histoire/apologie_ histoire.html) et comprendre qu’historien comme plombier, boulanger ou comptable ça s’apprend, àça ne s’improvise pas, et qualifier de « jeux intellectuel absurde » ce qui n’est que du travail et de la rigueur montre bien vos limites, la pauvreté de raisonnement elle est évidemment du côté de celui qui n’a pas de régles, et c’est vous, vous ne cessez de le montrer. Le même Marc Bloch avait montré dans un autre très grand livre les causes avant tout intellectuelles de la défaites de 1940, à vous lire, à ne pas discuter avec vous - car vous êtes incapable de lire ce qu’on vous dit et de voir vos erreurs manifestes - on est quand même assez effaré du grade auquel vous êtes parvenu : dénégation, incapacité de se remettre en cause, incapacité d’avoir une rigueur et une méthode intellectuelle, incapacité de reconnaître le réel et de réfléchir à partir de lui, enfermement dans le sentiment de persécution, de complot, insulte envers ses contradicteurs et on vous a confié le grade de colonel ? Si je n’en avais pas connu d’autres infiniment plus sérieux et rigoureux, et bons historiens réellement pour certains, je me ferai du souci pour l’équilibre de nos officiers, vous ne leur faites pas honneurs ici. Songez y.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès