5) gergovie. Un simple fait : dans les murailles du plateau de Gergovie (qui s’appelait bien ainsi depuis le moyen-âge et ne s’appelait pas plateau de merdogne, je peux donner une liste de document médiévaux auvergnat qui est sans appel) on a retrouvé, en position, un fer de trait de catapulte romain (encore une fois la typologie permet d’être sûr du contexte). Et la fouille de la muraille a montré comment elle a été complété d’urgence comme le texte de césar le dit précisément. Bref on a les traces mêmes de la bataille et il n’y a plus d’hésitation possible. Bien sûr après on peu tordre le texte de césar dans un sens ou dans un autre pour chercher où l’on veut ce que l’on veut - et y placer ensuite aussi l’atlantide est une autre histoire - mais pourquoi les scientifiques devraient-ils écouter ce genre d’hypothèse ?
Suivant depuis quelque temps les échanges entre Mr Mourey (qui ne me convaint pas du tout avec sa localisation pour le moins farfelue de Gergovie au Crest) et Samosatensis dans plusieurs articles d’agoravox, qui lui soutient la localisation officielle dans le passage ci-dessus, je ne peux m’empêcher de réagir en faisant remarquer que l’on doit tordre le texte de César en tout sens pour l’adapter au site napoléonien et que les traces de la bataille sont discutables.
Affirmer qu’il n’y a plus d’hésitation possible est aller un peu vite en besogne car de nombreuses contradictions apparaissent dans les rapports de fouilles sur les remparts notamment en ce qui concerne le fameux trait de catapulte et le rempart bâti à la hâte. C’est ce que vous pourrez lire sur le lien suivant en page 5 à 16
http://www.gergovie.fr/htmfr/pdf/N_70.PDF
La réalité est vraisemblablement plus complexe qu’on ne veut bien le dire !
Y a-t-il une vérité historique ? Je ne le crois pas, on peut simplement tendre vers elle en acceptant la discussion, les remises en cause et en la recherchant sans négliger les apports des textes qui doivent être en accord avec le terrain et les vestiges archéologiques.