Si peu de politiques parlent de ce sujet, ce n’est pas parce qu’il est « tabou » mais parce qu’il n’est pas d’actualité.
Le problème de l’Europe n’est pas la surpopulation mais la dénatalité.
Le véritable tabou consiste à poser la question de l’immigration, dont les besoins (hors période de crise économique) sont estimés pour l’UE à environ 5 millions d’étrangers par an.
Ajoutons que la notion de surpopulation est toujours relative et jamais absolue.Elle est un rapport entre les hommes vivants et les ressources disponibles.
Comme nous ne savons pas quels seront les modes de production dans 50 ans ni le régime démographique mondial, toute projection est vouée à l’échec.
Qui aurait pu prévoir au début du XXème siècle que les rendements agricoles seraient multipliés par 6 ou 7 à partir des 30 glorieuses ?
La France importait des céréales avant 1945 pour nourrir sa population, elle est devenue le principal producteur de l’UE, personne n’avait prévu cette révolution.
Il faut se méfier des prédictions de comptoir qui ne parlent en fait que des craintes du présent.