Le début était pas mal voire intéressant puis vient la suite pitoyable.
Le fameux nettoyeur de chiotte de 40 ans. L’argumentation est implacable à un détail près. Comment l’entreprise a t elle utilisé le budget formation pour le faire évoluer afin qu’il ne soit pas un surcout ?
- Aura-t-elle préférée organiser des séminaires pour ces cadres dans les iles avec 3 heures de formation pour se faire rembourser par les OPCA ?
- Aura-t-elle préférée continuer de dépenser plus en frais de représentation au lieu de former tous les collaborateurs ?
- Aura-t-elle préférée utiliser l’intérim au lieu de CDI pour mieux disperser son savoir et baisser sa compétitivité ?
- Aura-t-elle préférée avoir recours à un prestataire qui emploie des sans-papiers pour diminuer sa structure de cout ?
Paul Champsaur, président de l’autorité de la statistique publique et
président de la commission d’experts réunis par le gouvernement pour
s’interroger sur la réforme du salaire minimum indispensable à la
croissance, le SMIC.
Au sujet des
recommandations de la commission : il s’agit de ne "pas compromettre la
santé économique et financière des entreprises".
De quoi parlent-ils ?
De la valorisation du SMIC. Valoriser, le verbe à la mode. Valoriser
l’entreprise c’est valoriser l’homme pour Randstad. La création de
valeur ou les joies de la valorisation.
Augmenter le SMIC ne lutterait pas efficacement contre la pauvreté. BRAVO !
Mais quelle est l’équité ou l’égalité quand l’entreprise dans un environnement en crise continue d’augmenter ses dirigeants qui touchent (pour les mieux payés) en moyenne plus de 200 fois le SMIC ?
Allez l’ingénieur donne nous ta réponse. On sait aussi bien vendre des tomates que les lancer.