Le sujet est plutôt raté.
Un auto-entrepreneur ne vaut que dans deux cas de figure. La personne a déjà un emploi et donc cotise au régime général. Elle génère des revenus complémentaires (via de la facturation). Elle va payer au plus 22% de cotisations sociales et si elle opte pour le prélèvement libératoire elle aura supportée une imposition globale d’environ 28 à 30%. Soit la personne veut tester un marché, et à titre principal sans revenus de subdsistance elle se lance (elle aura au préalable étudier sa petite affaire)et utilise de manière très temporaire le statut. En raison du système d’auto-déclaration elle va peu cotiser. La contrepartie est donc une ouverture de droits...quasi nuls ou non-efficients (bah oui faut bien une contrepartie non ? C’est la prise de risque = rien sans rien).
sachant que pour des services le Chiffre d’affaires est < ou = à 32K€ (merci de ne pas confondre CA et « revenus »), le disponible après paiement des charges est variable (revenu fixe alimentaire significatif ou pas de parachute) mis pas très éleve et bien en deça des 3000 euros mensuels.
.
Curieusement personne ne parle des études Insee ou des Impôts qui relevent que 25% des indépendants n’ont pas de quoi vivre après paiements des cotisations obligatoires (urssaf, rsa, rsi...) comprendre payer le loyer, l’alimentation.... A rapprocher des taux de mortalité des TPE/PME.
Un indépendant (avant guichet unique) paie ses cotisations URSSAF, RSI, CIPAV, taxe pro...L’auto-entrepreneur ne pourra faire une compta au réel, il est donc sur un « résultat » virtuel soit son CA - abattement à l’instar de l’indépendant en micro-bnc ou micro bic qui est taxé sur un revenu dont l’avantage fiscal est de ne pas tenir compte de la réalité. Mais les administrations adorent le ficitf tant que cela permet de calculer à leur avantage :)
Si Novelli avait voulu avoir du courage et innover il aurait supprimé toute régle maintenant le fictif et obligerait la compta réelle (avec expert-comptable), de la gestion et de la stratégie à titre pédagogique et par efficacité économique : moins de petite structure et un parallélisme au tissu germanique bien plus solide (moins de petites entreprises mais de vraies PME > 200pers).
Les petites mains à la française cela arrange qui ? Pourquoi les indépendants ne sont-ils pas capables de s’associer et de créer des structures plus denses et solides ?
La mauvaise concurrence « auto-entrepreneur (taux 22%) et les indé à (taux 48-52%) ne va pas aranger les choses, mais le statut auto-entrepreneur n’est pas ouvert à vitam eternam , 3 ans, le mieux serait d’en sortir au bout d’un an car la crédibilté du statut est égal à zéro (tenter un appel d’offre en statut auto-entrepreneur)....Le prolétaire est donc celui qui fait le mauvais calcul de ne pas se lancer pour de vrai, de ne pas grandir ne pas évoluer. Bref la crise d’ado version »je bricole , je suis CEO de moi-même". Triste culture entrepreuneuriale à la française.