Bonjour Madame l’auteur.
je ne suis pas d’accord avec votre discours.
En premier lieu je vous precise (pour eviter un raccourci trop rapide) que je ne suis pas musulman.
Effectivement il y a des endroits ou le visage masqué est contraire aux lois de la republique : au volant, dans une banque, à l’ecole etc.... et dans ces cas la le port du voile integral doit être interdit.
En revanche, dans la rue, je ne vois pas necessairement le port d’un voile intégral comme un signe obligatoirement reducteur pour la femme, en tout cas pas plus que les autres religions. Je m’explique : un femme qui masque son visage pour ne pas le montrer aux autres, ne se prive pas de l’intégralité de ses libertés, simplement de la liberté de faire jouer sa beauté dans les rapports communicatifs. Je trouve que la privation d’une bonne soeur de connaitre les rapports sexuels, ainsi l’amour (pas celui qu’elle porte pour l’humanité, mais celui d’un homme) et surtout de donner la vie est bien plus grande par rapport à sa féminité que la privation générée par la Burqa.
Comprenez bien que si la france est un etat Laic comme vous le decrivez, et qu’au nom de cette laicité, aujourd’hui on doit interdire les privations contraires aux lois de la republique, alors la nonne et le curé rentrent dans ce cas, de la même manière que la femme d’un juif très religieux qui portera une perruque du jour ou elle sera mariée.
Soit on suit une ligne directrice et on s’y tient soit on fait une loi ou on stigmatise uniquemant la population musulmane pour un soit disant probleme qui ne concerne meme pas 1% de la population.
On parlerai de la burqa dans le monde, je n’aurai pas le même avis, car lorsqu’elle est imposée dans un pays, je trouve cela mal car il est mal d’imposer des choses ou une morale aux gens. En revanche en France, la femme est libre, et si elle n’a pas envie de porter la burqa elle peut très bien se barrer de chez elle, demander le divroce etc... Ce que j’ai retenu des nombreux temoignage auxquels j’ai assisté, soit à la télé soit en vrai, c’est que le port de la burqa est bien plus souhaité et choisi par la femme qui la porte qu’on ne peut l’imaginer. Si c’est son choix, elle se prive alors volontairement de sa liberté et elle est autant libre de le faire que de se priver de la liberté de boire de l’alcool ou de manger du porc. Ce que je veux dire c’est que je suis ocntre le port de la burqa non choisi, mais a partir du moment ou la femme qui la porte la choisi, je pars du principe qu’elle fait ce qu’elle veut.