@ Samosatensis
Copie @ Antenor
Je complète la réponse que vous a faite Antenor.
1) Je ne refuse pas de considérer 150 ans de fouilles archéologiques, bien au contraire, mais mon interprétation est différente de la vôtre, notamment pour celle du murus gallicus dont César a donné une description précise. C’est vous qui refusez, à priori, la possibilité de traduire le mot « coagmento » par cimentée ou plutôt, comme je le propose, par maçonnée, pour la seule raison que vous ne vouvez pas accepter que les habitants de Bourges aient élevé des murailles maçonnées. Vous imaginez, à Bourges, des murailles et des tours construites en pierres seulement assemblées contre lesquelles César aurait dressé une rampe qui se serait élevée à quelques 23m50 de haut ! Ne pensez-vous pas que le délire est chez vous ? Enfin, je vous signale que les archéologues ont bien retrouvé la trace des trois grandes tours contre lesquelles, selon moi, César a voulu dresser son incroyable rampe, ce qui relativise vos « imprenables » murailles du mont Beuvray qui n’arrivent péniblement qu’à 4 mètres de haut. Le problème, c’est que ces archéologues datent les tours pré-citées de l’époque gallo-romaine. Et puisque vous me traitez de menteur, traitez donc également de menteurs les autres latinistes qui proposent la possibilité de traduire coagmento par cimenté http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/COAGMENTO/index.htm.
2) Non, Monsieur, les chartes médiévales ne permettent pas de situer la Gergoïa en question sur le plateau de Merdogne.
3) Matthieu Poux est effectivement revenu dans une sorte d’union sacrée après sa déclaration intempestive. Mais les mots restent et c’est un peu facile d’accuser le journal qui a reproduit ses propos.
4) Vous dites : La démarche scientifique part du connu. Je réponds : c’est bien pour cela qu’il faut retrouver le champ de bataille des Helvètes et répartir de là. D’ailleurs, c’est exactement ce que préconise M. Christian Goudineau, professeur au Collège de France.
5) Très intéressant votre lien (http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=17553877). Il n’y a là rien de romain mais du judaïque, ce qui va, là encore, dans mon sens.